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Brésil: poursuite d'une grève de famille de policiers dans le sud-est

Des familles de policiers militaires continuaient de bloquer samedi l'accès aux régiments de l'État brésilien d'Espirito Santo (sud-est), en dépit d'un accord signé par des représentants d'agents avec les autorités locales pour mettre fin à un mouvement qui a plongé depuis une semaine toute une région dans le chaos.

Selon les termes de l'accord, dont l'AFP a obtenu une copie, les policiers et pompiers militaires s'étaient engagés vendredi soir à reprendre le travail samedi à 07H00 locales (09H00 GMT), en échange de l'absence de sanction disciplinaire, mais la situation n'a pas évolué.
Les agents n'ont pas le droit de faire grève, mais leurs familles peuvent les empêcher de patrouiller en bloquant la sortie de véhicules des régiments, comme c'est le cas depuis le 4 février, revendiquant des augmentations de salaires et de meilleures conditions de travail.
En l'absence de patrouilles, les agressions, les actes de vandalisme et les meurtres ont immédiatement explosé dans cet État à 500 km au nord de Rio de Janeiro.
Le syndicat de police local a déjà recensé 127 morts violentes, chiffre non confirmé officiellement par les autorités.

La réunion de vendredi entre les dirigeants du gouvernement de l'État d'Espirito Santo et des associations de policiers s'est déroulé sans la présence de représentants des familles, qui considèrent l'accord illégitime.
"Ils ne peuvent pas signer un accord entre eux. C'est un mouvement mené par les femmes d'agents et aucune d'entre nous n'était là. Le mouvement continue", a expliqué une épouse de policier citée par le site d'information G1.
"Les négociations vont pouvoir commencer parce que nous avons réussi à mobiliser le gouvernement fédéral", a-t-elle prévenu, rappelant la visite annoncée du ministre de la Défense, Raul Jungmann, ce samedi.
Les familles de policiers ont déjà négocié avec les autorités locales pendant plus de neuf heures jeudi, sans parvenir à trouver un accord.

En attendant la fin de la grève, les patrouilles sont assurées par plus de 3.000 soldats, mais le sentiment d'insécurité reste tenace et la plupart des commerces sont restés fermés toute la semaine.
Vendredi, un mouvement similaire a eu lieu à Rio de Janeiro, où plusieurs régiments de la police militaire étaient bloqués par des familles d'agents réclamant des salaires impayés, mais le maintien de l'ordre continuait à être assuré normalement samedi matin.

Des familles de policiers militaires continuaient de bloquer samedi l'accès aux régiments de l'État brésilien d'Espirito Santo (sud-est), en dépit d'un accord signé par des représentants d'agents avec les autorités locales pour mettre fin à un mouvement qui a plongé depuis une semaine toute une région dans le chaos.
Selon les termes de l'accord, dont l'AFP a obtenu une copie, les...