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Assistants parlementaires : pour Marine Le Pen, le Parlement européen agit "en violation" de l'Etat de droit

La candidate d'extrême droite à la présidentielle française, Marine Le Pen, a accusé vendredi le Parlement européen d'agir "en violation de l'Etat de droit" concernant une injonction à rembourser le salaire de deux assistants qui n'auraient travaillé que pour son parti.

"Je me battrai, je suis convaincue que je gagnerai contre le Parlement européen. (Il) a agi en violation de toutes les règles de l'Etat de droit et du droit français", a accusé la présidente du Front national lors d'une conférence de presse à Denain (Nord).

Le Parlement européen a envoyé à Marine Le Pen deux lettres de recouvrement lui réclamant près de 340.000 euros, estimant que l'eurodéputée française avait perçu ces sommes pour rémunérer deux assistants qui n'auraient travaillé que pour son parti, selon une source parlementaire.

L'une des personnes employées comme assistants, Catherine Griset, était accréditée au Parlement européen pendant plusieurs années mais en réalité ne travaillait pas dans les locaux de l'institution, a expliqué la source.
"Le Parlement, de manière parfaitement unilatérale, sans s'être justifié sur les raisons de cette décision, a décidé de réclamer le remboursement du salaire de mon assistante (Catherine Griset), qui travaille, elle", a déclaré Mme Le Pen, une allusion à l'enquête en cours en France sur des soupçons d'emploi fictif visant l'épouse de l'homme fort de la droite française, François Fillon.
Pour Mme Le Pen, il est reproché à Mme Griset, employée comme assistante accréditée, de n'avoir "pas assez" été au Parlement européen. "C'est quoi +assez+ ?", s'est-elle moquée.

Marine Le Pen s'est aussi indignée que le recouvrement lui soit demandé "sans que la justice ait eu à se prononcer" sur cette affaire qui fait l'objet depuis mi-décembre d'une information judiciaire et qui touche d'autres eurodéputés de son parti.
Pour Marine Le Pen, il s'agit d'"une décision politique de la part du Parlement européen qui n'est pas une administration mais un organe politique" (...). "Nous sommes jugés par des gens qui sont nos adversaires politiques", a-t-elle encore critiqué.

La candidate d'extrême droite à la présidentielle française, Marine Le Pen, a accusé vendredi le Parlement européen d'agir "en violation de l'Etat de droit" concernant une injonction à rembourser le salaire de deux assistants qui n'auraient travaillé que pour son parti."Je me battrai, je suis convaincue que je gagnerai contre le Parlement européen. (Il) a agi en violation de toutes les...