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MH370 : pas d'éléments suspects dans les profils des passagers, selon les enquêteurs français

Les éléments recueillis par les enquêteurs français sur les personnes à bord du vol MH370 de la Malaysia Airlines, disparu mystérieusement il y a près de trois ans, ne révèlent pas d'éléments suspects sur leurs profils, a appris l'AFP vendredi de sources concordantes.

239 personnes, 227 passagers et 12 membres d'équipage, se trouvaient à bord du Boeing 777, disparu le 8 mars 2014 peu après son décollage de Kuala Lumpur vers Pékin. L'épave de l'avion, qui pourrait s'être abîmé dans l'océan Indien, n'a jamais été retrouvée.

Jeudi, des proches des quatre victimes françaises ont été reçus à Paris par les trois juges d'instruction et des enquêteurs, dans le cadre de l'information judiciaire ouverte côté français. Parmi les sujets évoqués, figurait la confirmation de l'absence d'éléments de suspicion sur les profils des passagers et membres de l'équipage, après "un criblage qui s'est avéré négatif" de la part de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête.
"On nous a expliqué que les recherches n'avaient rien donné", a confirmé à l'AFP Ghyslain Wattrelos, qui a perdu son épouse et deux de ses enfants dans la disparition de l'avion.

Des soupçons avaient notamment émergé quand les autorités malaisiennes avaient révélé la présence sur le vol de deux passagers iraniens munis de passeports volés. Pour Interpol, ils n'étaient sans doute que des migrants cherchant à se rendre en Europe.

M. Wattrelos a déploré un manque de coopération de la part de la société américaine Boeing et de l'opérateur satellitaire britannique Inmarsat. Il a réclamé à nouveau les "données brutes" de communications par satellites qui permettraient, selon lui, de mieux comprendre le parcours de l'avion.

A l'occasion de la rencontre avec les juges, un expert a également présenté ses conclusions définitives, "qui ne disent pas grand chose de plus" qu'un précédent rapport intermédiaire présenté en septembre, selon l'avocate de Ghyslain Wattrelos, Me Marie Dosé. Elle a salué "le travail remarquable des juges d'instruction" français.

Vendredi, le ministre malaisien des Transports a annoncé que les recherches pour trouver l'avion, coordonnées par l'Australie dans l'océan Indien, prendront fin dans deux semaines. Une perspective qui inquiète Ghyslain Wattrelos. "Il faut tout faire pour trouver davantage de débris, car chaque débris est une source d'informations importantes", a-t-il relevé.

D'après un rapport du Bureau australien de la sécurité et des transports (ATSB) publié le 20 décembre, l'épave se trouverait dans une zone de 25.000 km carrés située plus au nord que la zone de recherches initiale, d'une surface de 120.000 km carrés. "Il faut continuer ces recherches dans cette zone", conclut Ghyslain Wattrelos.

Les éléments recueillis par les enquêteurs français sur les personnes à bord du vol MH370 de la Malaysia Airlines, disparu mystérieusement il y a près de trois ans, ne révèlent pas d'éléments suspects sur leurs profils, a appris l'AFP vendredi de sources concordantes.239 personnes, 227 passagers et 12 membres d'équipage, se trouvaient à bord du Boeing 777, disparu le 8 mars 2014 peu...