Des avions russes ou syriens ont bombardé vendredi une clinique gynécologique dans la province syrienne d'Idleb contrôlée par les rebelles, tuant trois personnes, rapportent l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) et l'ONG qui gérait l'établissement.
La clinique située dans le village de Termanine, à la limite des provinces d'Idleb et d'Alep, dans le nord-ouest de la Syrie, est désormais hors service, précise l'OSDH.
Moscou et Damas nient cibler les hôpitaux quand bien même la plupart de ceux qui se trouvent en zone rebelle ont été détruits.
La clinique de Termanine a été atteinte par quatre missiles, a déclaré Asaad al-Halabi, un responsable de l'organisation humanitaire syrienne Chafak qui gère l'établissement. "Aujourd'hui, c'était la journée mondiale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes", a-t-il commenté avec amertume.
Le bombardement a détruit une des ailes de la clinique et endommagé les urgences et les blocs opératoires, précise Chafak dans un communiqué. Une vidéo diffusée par l'ONG montre la façade du bâtiment réduite à l'état de décombres ainsi qu'une ambulance détruite.
D'après Asaad al-Halabi, la clinique accueillait en moyenne 35 femmes par jour.
La clinique située dans le village de Termanine, à la limite des provinces d'Idleb et d'Alep, dans le nord-ouest de la Syrie,...
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