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Moyen Orient et Monde - USA

Trump fait durer le suspense sur sa future équipe

Donald Trump continuait hier d'entretenir le suspense sur sa future équipe gouvernementale, faisant défiler dans l'un de ses golfs des candidats potentiels, notamment un possible chef du Pentagone, le général au franc-parler James Mattis. « Des gens très bien vont venir. Vous verrez. Des gens très bien », a déclaré le président républicain qui prendra ses fonctions le 20 janvier.
Le vainqueur de la présidentielle du 8 novembre se trouve depuis vendredi soir dans le golf Trump de Bedminster, dans le New Jersey, un luxueux refuge à une heure et demie de route du tumulte de Manhattan, où il était cloîtré depuis son élection. Et de là, il distille des indices ici et là sur ses préférences, alors qu'il doit monter dans les prochains jours et prochaines semaines l'administration qui prendra les rênes des États-Unis après le départ de Barack Obama.
À ce jour, il a nommé une poignée d'hommes controversés et contestés par les démocrates et les associations de défense des droits civiques, notamment à la Justice et la Sécurité nationale, mais il a aussi pris soin d'ouvrir le cercle de ses consultations, recevant des républicains modérés, des anciens ennemis, des personnalités de la société civile et des entrepreneurs.
Hier, c'est le général à la retraite James Mattis, à la tête du commandement militaire chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale de 2010 à 2013, qui a été complimenté par le 45e président des États-Unis, après avoir été reçu à Bedminster samedi. « Le général James Mattis, chien fou, qui est un possible secrétaire à la Défense, a été très impressionnant hier. Un vrai général parmi les généraux ! », a écrit Donald Trump sur Twitter. Mike Pence, le vice-président élu, a vanté dimanche sur Fox la « carrière militaire légendaire » du général.
Samedi, le candidat républicain à la présidentielle de 2012, Mitt Romney, a également fait le déplacement à Bedminster. Les deux hommes ont parlé des affaires du monde, selon leur compte-rendu, et Mike Pence a confirmé que l'ancien contempteur de Donald Trump était un potentiel futur chef de la diplomatie.
Le bras droit de Donald Trump a également dû défendre son patron après la révélation que le milliardaire avait rencontré cette semaine trois entrepreneurs immobiliers indiens avec qui l'organisation Trump travaille, soulevant la question de conflits d'intérêts entre les responsabilités du président républicain et ses affaires. « Nous respecterons toutes les lois et le directeur juridique de la Maison-Blanche passera tout en revue », a assuré Reince Priebus.
(Source : AFP)

Donald Trump continuait hier d'entretenir le suspense sur sa future équipe gouvernementale, faisant défiler dans l'un de ses golfs des candidats potentiels, notamment un possible chef du Pentagone, le général au franc-parler James Mattis. « Des gens très bien vont venir. Vous verrez. Des gens très bien », a déclaré le président républicain qui prendra ses fonctions le 20...
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