Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Italie/séisme: Renzi est allé sur place soutenir les sinistrés

Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi s'est rendu jeudi après-midi dans les zones touchées par les secousses de mercredi soir pour assurer les sinistrés du soutien de l'ensemble du pays.

"L'Italie n'abandonne pas ses citoyens. Le séisme nous met à rude épreuve, mais nous sommes plus forts", a déclaré M. Renzi devant la presse après une réunion avec les responsables des secours à Camerino, une commune proche de l'épicentre des secousses de 5,5 et 6,1, qui ont fait d'importants dégâts mais pas de victimes.
"Ce matin, le conseil des ministres a débloqué les 40 premiers millions (d'euros). Cela ne suffira pas, mais c'est un premier signal", a-t-il ajouté, en promettant qu'il ne laisserait pas "s'éteindre les projecteurs" braqués sur la région.

Comme après le séisme d'Amatrice, qui avait fait près de 300 morts et quasiment rasé plusieurs localités, le chef du gouvernement a promis une complète reconstruction et des "mécanismes vertueux" pour que chaque centime versé soit bien utilisé à cet effet.

Mais cette reconstruction nécessite "une intervention structurelle" qu'il faudra "bien expliquer à l'Italie, à l'Europe, à tout le monde", a ajouté M. Renzi, actuellement en discussions avec l'UE pour que les dépenses liées au séisme et à l'accueil des migrants ne soient pas prise en compte dans le calcul du déficit budgétaire italien.

Mais dans l'immédiat, "on ne peut pas imaginer de passer l'hiver dans une tente, il ne faut même pas monter les camps. Tel est l'objectif, et nous verrons comment faire dans les prochains jours", a-t-il expliqué, alors que la protection civile propose, contre l'avis de la plupart des habitants, un hébergement provisoire dans des hôtels de la côte adriatique.
Après son intervention, M. Renzi s'est entretenu quelques minutes avec des habitants de Camerino, une ville universitaire de 7.000 habitants.
"On lui a demandé de ne pas abandonner ces territoires. Même s'ils sont petits, ils ont une histoire. L'université de Camerino est une des plus anciennes d'Italie", a expliqué à l'AFP l'un de ces habitants, Vincenzo Bellabarba.
"L'université est la première industrie de cette ville et voir les étudiants s'enfuir effrayés, ça fait mal", a insisté sa mère, Francesca, dont la maison à été entièrement détruite mercredi soir.

Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi s'est rendu jeudi après-midi dans les zones touchées par les secousses de mercredi soir pour assurer les sinistrés du soutien de l'ensemble du pays.
"L'Italie n'abandonne pas ses citoyens. Le séisme nous met à rude épreuve, mais nous sommes plus forts", a déclaré M. Renzi devant la presse après une réunion avec les responsables des secours...