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Hala Ezzeddine

Ce qu’en dit le maître - Ayman Baalbaki

Ayman Baalbaki. Photo Sami Ayyad.

« Hala était une élève studieuse et appliquée. Je savais qu'elle venait d'un village où l'art n'était pas un métier, à peine une activité secondaire. J'étais son professeur, et elle me redonnait goût à l'enseignement. Elle faisait un travail sur elle-même pour essayer de prendre le chemin que la vie rurale ne lui avait pas permis d'emprunter. La ville lui offrait une certaine liberté, mais aussi des contraintes. Il lui fallait vivre seule, elle qui était issue d'une grande famille. Il lui fallait s'assumer, assumer son appartenance religieuse, assumer son statut de jeune fille indépendante et s'affranchir du joug parental avec lequel il était difficile de composer. Trouver son appartenance artistique n'était pas une chose simple, et il a fallu beaucoup de temps, de labeur, d'efforts et de lâcher-prise pour s'engager sur la voie qui allait la conduire là où elle est à présent. Quand je l'ai revue quelques années plus tard, et revu le travail qu'elle avait accompli, j'ai compris qu'elle avait rejoint Pascal et son pari. Elle avait pris le parti d'y croire. Aujourd'hui, je suis son évolution avec plaisir, convaincu qu'il ne lui manque rien, sinon l'expérience de la vie et la volonté de prendre son temps. Il joue en sa faveur, vu son jeune âge et son grand talent. »

 

Ayman Baalbaki est un peintre libanais.

« Hala était une élève studieuse et appliquée. Je savais qu'elle venait d'un village où l'art n'était pas un métier, à peine une activité secondaire. J'étais son professeur, et elle me redonnait goût à l'enseignement. Elle faisait un travail sur elle-même pour essayer de prendre le chemin que la vie rurale ne lui avait pas permis d'emprunter. La ville lui offrait une certaine...

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