Des électeurs français au bureau de vote de l’Espace des lettres. Photo Michel Sayegh
Thomas FEAT
Une longue file d’attente s’étirait hier matin devant le portail de l’Espace des lettres, à Beyrouth. En dépit des contrôles de sécurité renforcés, l’ambiance était à la convivialité. Binationaux, expatriés, étudiants Erasmus, nombreux étaient ceux qui avaient fait le déplacement.
Cette année encore, l’électorat français du Liban a clairement plébiscité le candidat UMP. Selon les premières estimations, Nicolas Sarkozy arriverait en tête du premier tour avec près de 54,47 % des voix, contre 19,81 % environ à son rival François Hollande. Le président sortant devance le candidat socialiste dans tous les bureaux de vote, sauf à Saïda, où ce dernier l’emporte à 200 bulletins contre 114. Dans la circonscription de Beyrouth-Ouest, les deux candidats sont au coude-à-coude avec respectivement 366 et 350 bulletins. Enfin, le score du Front national avoisinerait les 9 %, soit moitié moins qu’en France où il constitue la troisième force politique des élections.
Douze bureaux de vote répartis sur six centres, ouverts de 8h à 18h, étaient mis à la disposition des votants, à Saïda, Jounieh, Beyrouth (ESA, Espace des lettres, Grand Lycée) et Tripoli. « Cette année, nous avons tout mis en œuvre pour que les électeurs puissent trouver un bureau de vote au plus près de chez eux », commente Sylvain Riquier, consul général de France. Selon les listes de cette année, 40 % de l’électorat étaient rattachés au bureau de vote de l’Espace des lettres.
Les Français du Liban se sont nettement moins rendus aux urnes au premier tour que leurs concitoyens de la métropole (51,5 % contre 80 %). Ils n’en sont pas pour autant mauvais élèves. En 2007, leur taux de participation dépassait largement le taux de participation moyen des Français de l’étranger (51 % contre 42 %).
Paris ayant fermé ses représentations diplomatiques en Syrie début mars, les 1 600 électeurs français du pays, presque tous binationaux, étaient conviés à se rendre au bureau de vote de l’Espace des lettres. Sans surprise, très peu d’appelés ont fait le déplacement jusqu’à Beyrouth. Seuls 28 de ces ressortissants, la plupart d’entre eux résidant au Liban depuis plusieurs mois, ont déposé leurs bulletins de vote.
Une longue file d’attente s’étirait hier matin devant le portail de l’Espace des lettres, à Beyrouth. En dépit des contrôles de sécurité renforcés, l’ambiance était à la convivialité. Binationaux, expatriés, étudiants Erasmus, nombreux étaient ceux qui avaient fait le déplacement.
Cette année encore, l’électorat français du Liban a clairement plébiscité le candidat UMP. Selon les premières estimations, Nicolas Sarkozy arriverait en tête du premier tour avec près de 54,47 % des voix, contre 19,81 % environ à son rival François Hollande. Le président sortant devance le candidat socialiste dans tous les bureaux de vote, sauf à Saïda, où ce dernier l’emporte à 200 bulletins contre 114. Dans la circonscription de Beyrouth-Ouest, les deux candidats sont au coude-à-coude avec respectivement 366 et 350 bulletins. Enfin, le score du Front national avoisinerait les 9 %, soit moitié moins qu’en France où il constitue la troisième force politique des élections.
Douze bureaux de vote répartis sur six centres, ouverts de 8h à 18h, étaient mis à la disposition des votants, à Saïda, Jounieh, Beyrouth (ESA, Espace des lettres, Grand Lycée) et Tripoli. « Cette année, nous avons tout mis en œuvre pour que les électeurs puissent trouver un bureau de vote au plus près de chez eux », commente Sylvain Riquier, consul général de France. Selon les listes de cette année, 40 % de l’électorat étaient rattachés au bureau de vote de l’Espace des lettres.
Les Français du Liban se sont nettement moins rendus aux urnes au premier tour que leurs concitoyens de la métropole (51,5 % contre 80 %). Ils n’en sont pas pour autant mauvais élèves. En 2007, leur taux de participation dépassait largement le taux de participation moyen des Français de l’étranger (51 % contre 42 %).
Paris ayant fermé ses représentations diplomatiques en Syrie début mars, les 1 600 électeurs français du pays, presque tous binationaux, étaient conviés à se rendre au bureau de vote de l’Espace des lettres. Sans surprise, très peu d’appelés ont fait le déplacement jusqu’à Beyrouth. Seuls 28 de ces ressortissants, la plupart d’entre eux résidant au Liban depuis plusieurs mois, ont déposé leurs bulletins de vote.
Thomas FEATUne longue file d’attente s’étirait hier matin devant le portail de l’Espace des lettres, à Beyrouth. En dépit des contrôles de sécurité renforcés, l’ambiance était à la convivialité. Binationaux, expatriés, étudiants Erasmus, nombreux étaient ceux qui avaient fait le déplacement. Cette année encore, l’électorat français du Liban a clairement plébiscité le...
commentaires (0)
Commenter