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Liban

La France commémore à Beyrouth l’armistice de 1918

L’ambassade de France a organisé hier une cérémonie au cimetière français de Beyrouth pour l’anniversaire de l’armistice de 1918.

Des vétérans français et libanais lors de la cérémonie de l’Armistice, hier, à Beyrouth. Mohammad Azakir/Reuters.


Cette année, pour la première fois, le rendez-vous était fixé à dix heures au cimetière militaire français de Beyrouth. La cérémonie a été ouverte par une allocution de M. Denis Pietton, ambassadeur de France au Liban : « Nous souhaitons donner du sens à cette commémoration en rappelant à chacun, et aux plus jeunes en particulier, toute l’horreur de la guerre pour que cette cérémonie ne devienne pas un rituel désuet ». Le diplomate a expliqué la signification de cette commémoration, ici, au pays du Cèdre : « Le 15 novembre 1916, la Légion d’Orient (LO) permit aux volontaires arméniens, syriens et libanais de servir au sein de l’armée française pour la durée du conflit. Commandée par le chef de bataillon Romieu, elle s’illustre lors des opérations de Palestine et de Syrie pour faire son entrée à Beyrouth le 20 octobre 1918 et fêter, le 30 octobre, l’armistice de Moudros, signé entre les Alliés et la Turquie. »

Délégations officielles
De nombreuses personnalités officielles sont venues rendre hommage aux militaires français morts lors de la Première Guerre mondiale. Certains ambassadeurs avaient fait le déplacement : d’Allemagne, Mme Brigitta Maria Siefker ; du Canada, Mme Hilary Childs-Adams; de Roumanie, M. Daniel Tanase ; de Bulgarie, M. Venelin lazarov ; du Maroc, M. Abdeljalil Fenjiro.
Le général Afif Mkachar, de l’armée libanaise, était aussi présent pour représenter son état-major. Ses hommes, au garde-à-vous, étaient alignés à deux pas des forces françaises tricolores de la Finul.
Ce sont les anciens combattants de l’Hexagone et les élèves des écoles françaises locales qui ont déposé des gerbes de fleurs au pied des tombeaux. Quatre jeunes des établissements français ont lu d’émouvantes lettres de « poilus ». La matinée a été clôturée par un moment de recueillement en silence

Un 11 novembre pour « tous les soldats »
Lors de son allocution, M. Denis Pietton a aussi rappelé le symbole traditionnel du 11 novembre, avant d’exposer la nouvelle signification de cette date anniversaire telle que l’a souhaitée le président Nicolas Sarkozy : « La fin de la grande guerre est à présent devenue un symbole de paix pour laquelle la France œuvre ardemment au travers de son engagement dans de nombreuses opérations extérieures. C’est pour rendre hommage à ces jeunes soldats que le président de la République a décidé, cette année, de placer les cérémonies du 11 novembre à Paris sous le signe des opérations extérieures. » Ainsi, « tous les soldats morts pour la France » seront célébrés et non plus seulement ceux de la Première Guerre.
Ce symbole est fort en cette année qui a été la plus meurtrière depuis 1983 et les 58 morts de l’immeuble Drakkar : ces douze derniers mois, 25 soldats du contingent français ont été tués en Afghanistan.
Cette année, pour la première fois, le rendez-vous était fixé à dix heures au cimetière militaire français de Beyrouth. La cérémonie a été ouverte par une allocution de M. Denis Pietton, ambassadeur de France au Liban : « Nous souhaitons donner du sens à cette commémoration en rappelant à chacun, et aux plus jeunes en particulier, toute l’horreur de la guerre pour...

commentaires (3)

Robert et Anastase sont dans une forme olympique....et réaliste,ne nous voilons pas la face!

GEDEON Christian

17 h 57, le 13 novembre 2011

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Commentaires (3)

  • Robert et Anastase sont dans une forme olympique....et réaliste,ne nous voilons pas la face!

    GEDEON Christian

    17 h 57, le 13 novembre 2011

  • Robert, oui ! mais ... les représentants Français auraient du venir à cette cérémonie, enturbanés... Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    06 h 02, le 13 novembre 2011

  • La France avait les Poilus, maintenant elle a les barbus !

    Robert Malek

    04 h 59, le 13 novembre 2011

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