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À La Une - Liban

Energie : Bassil ne promet rien pour l’année à venir

Le ministre Bassil, tout pessimisme, au cours de sa conférence de presse, hier.  Photo Dalati et Nohra

Le ministre de l’Énergie et de l’Eau Gebran Bassil a indiqué hier lors d’une conférence de presse qu’il ne promettait rien aux Libanais pour l’année à venir, même s’il a souligné par ailleurs que six projets étaient en cours. « Il faut que les commissions parlementaires ouvrent leurs tiroirs dans lesquels se trouvent plusieurs projets qui attendent d’être revus », a-t-il ajouté.
Il a ensuite passé en revue les différentes étapes de l’appel d’offres de la centrale électrique de Deir Ammar en réitérant que le coût du projet, malgré les négociations, a été plus élevé que celui prévu dans le cahier des charges. « La nouvelle centrale de Deir Ammar doit fournir 700 mégawatts, ce qui avait été approuvé par le Parlement en octobre 2011 et avait attiré la critique de plusieurs parties qui avaient mis en cause la somme de 360 millions de dollars », a expliqué le ministre Bassil qui souligne qu’« aucune somme n’avait alors été débloquée puisque l’appel d’offres n’avait pas encore été lancé ». Tout ce qui a été dit autour de la centrale de Deir Ammar est un mensonge, a martelé le ministre de l’Énergie et de l’Eau.
Parallèlement, le ministre a rappelé que le coût de la nouvelle centrale de Deir Ammar et celui de la mise en place de la centrale de Jiyeh s’élèvent à 850 millions de dollars ; 348 millions pour celle de Jiyeh et 502 millions qui auraient dû être alloués à Deir Ammar, mais le coût de celle-ci, suite à l’appel d’offres, s’est élevé à 662 millions de dollars selon les chiffres avancés par la société qui a remporté l’appel d’offres, Abenaire-
Butec. « Nous avons demandé à Abenaire-Butec de revoir ses comptes et de baisser les prix de 97 millions de dollars, mais il y a toujours une différence de 65 millions de dollars », a souligné le ministre Bassil qui a ajouté : « Nous avons présenté au gouvernement cet obstacle et avons proposé trois solutions, à savoir demander à Abenaire-Butec de revoir ses prix à la baisse, se diriger vers d’autres sociétés ou relancer un appel d’offres. » « Nous n’avons pas pu faire baisser les prix, c’est alors que le gouvernement nous a demandé d’avoir recours à un autre appel d’offres », a précisé Gebran Bassil.

 

 

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