Rechercher
Rechercher

Culture - Spécial Saint-Valentin - En librairie

Les plus belles histoires de rendez-vous... foireux

Un manuel du « dating » en cette fête des amoureux ? Ou plutôt un chapelet de rendez-vous galants désastreux égrenés par la jolie trentenaire Nadia, héroïne de « Beirut Knights », où les chevaliers sont plutôt inconvenants que servants. Et hilarants.

Vingt-cinq histoires de rendez-vous foireux. Faut le faire. Surtout lorsque la quatrième de couverture assure que les aventures de la Bridget Jones locale sont véridiques. Dans Beirut Knights (Les Chevaliers de Beyrouth) – 119 p., éditions Turning Point –, vous ne trouverez pas Mr Right. Mais plutôt tous les autres : le radin, le kamikaze, celui dont l'ego est surdimensionné, l'obsédé sexuel, le fétichiste, le gourmand... Il y a Panadol, le pharmacien amateur de narguilé, Arnab, le chaud lapin, Buzz, l'amoureux de sa voiture, l'homosexuel en déni, le macho, Godzilla, le gorille sans manières, le pseudopolitologue obsédé de politique. Ainsi que plusieurs autres spécimens que l'on rencontre dans la jungle des «beirut
nights».
Yasmina Najjar est professeure d'anglais à l'Université américaine de Beyrouth. Ayant grandi à Londres, l'auteure manie cet humour british si particulier, mêlant sarcasme et autodérision. Elle propose là vingt-cinq petites chroniques, inspirées de sa propre expérience ou de témoignages recueillis auprès d'amies, illustrées par Maya Fidawi.
«Au Liban, le but ultime est le mariage. Mais si une fille reste célibataire, cela veut-il dire que c'est la fin du monde pour elle?», s'interroge l'auteure qui semble vouloir affirmer à travers cet ouvrage que le célibat peut être un choix très viable, même dans une société vénérant l'union officielle, comme la nôtre.
Bienvenue donc dans le monde de Nadia et ses amies, qui racontent leurs histoires sur l'amour, la convoitise, le désir sexuel. Tous ces récits sont à 100% authentiques, même si certains semblent parfois difficiles à croire. Du surréel au ridicule, en passant par le tragi-comique, ces récits brossent, au-delà du rire, un portrait social du Liban et de sa jeunesse.
Un ouvrage pétri d'humour qui s'adresse aux célibataires et à toute personne qui a fait l'expérience d'un ou de plusieurs rendez-vous ou relations désastreuses. Les lecteurs sont d'ailleurs invités à faire part de leurs témoignages sur la page Facebook, www.facebook.com/BeirutKnights ou sur Twitter au hashtag #lebanesedatingdisasters
À savourer, ce soir plus que tout autre, ou demain matin, en guise de consolation d'un plan Saint-Valentin raté.

Vingt-cinq histoires de rendez-vous foireux. Faut le faire. Surtout lorsque la quatrième de couverture assure que les aventures de la Bridget Jones locale sont véridiques. Dans Beirut Knights (Les Chevaliers de Beyrouth) – 119 p., éditions Turning Point –, vous ne trouverez pas Mr Right. Mais plutôt tous les autres : le radin, le kamikaze, celui dont l'ego est surdimensionné, l'obsédé...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut