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Culture - Initiative

Écrivains du monde arabe, à vos plumes

AFAC et le Mohtaraf de Najwa Barakat lancent un atelier d'écriture de romans à s'étaler sur toute l'année 2014 et couronné par la publication des œuvres travaillées. Les écrivains en herbe du monde arabe sont appelés à présenter leur candidature sur le site web www.arabculturefund.org.

Oussama Rifaï, directeur exécutif d’AFAC, et la romancière Najwa Barakat. Photo Michel Sayegh

AFAC, c'est le Arab fund for arts and culture (Fonds arabe pour l'art et la culture). Mais cet acronyme sonne aussi, en arabe, comme « Afâk », qui signifie horizons. Et depuis son lancement il y a six ans, cet organisme non gouvernemental a contribué à élargir, dans son élan philanthropique, les perspectives de nombreux artistes venant de 18 pays arabes. En proposant des aides financières à des projets, AFAC est devenu un support public pour l'art et la culture indispensable, notamment dans des pays où le ministère de la Culture brille par son absence.


AFAC encourage la promotion culturelle, mais aussi l'éducation culturelle : « L'idée de ce fonds est de récolter des fonds indépendants et de les attribuer ensuite aux artistes méritants, des gens du cinéma, des écrivains et autres artistes qui collaborent dans ces institutions de manière rigoureuse et transparente », rappelle Oussama Rifaï, son directeur exécutif, lors d'une conférence de presse tenue hier dans les locaux, à Wardiyeh.
« En 2007, ajoute-t-il, l'organisation a donné 400 000 dollars pour la première année, puis le taux de subvention est monté à 800 000 pour atteindre aujourd'hui une moyenne de 2 millions de dollars que nous octroyons à une centaine d'artistes qui en reçoivent les deux tiers, et le tiers restant va à de petites institutions ou centres culturels. »


Dans sa manière d'opérer, AFAC procède par catégories : la littérature, la musique, les arts visuels, ceux du théâtre, le cinéma, et une catégorie qui englobe tous les domaines des arts et l'entraînement technique, les conférences, l'archivage et la recherche.
Le deuxième objectif de cette institution est d'encourager la communication entre les différents artistes des pays arabes et les relations avec l'extérieur.


« Cette année, AFAC a substitué son programme d'aide à l'écriture littéraire par l'atelier animé par Najwa Barakat », a indiqué Oussama Rifaï. Avec la romancière libanaise, l'organisme lance donc un atelier d'écriture ouvert à tous les écrivains en herbe du monde arabe.
Barakat rappelle, pour sa part, qu'elle avait lancé un premier atelier d'écriture en 2009, dans le cadre de Beyrouth capitale mondiale du livre. Un second atelier a suivi, où elle avait reçu plus de 150 demandes. Douze écrivains y ont finalement pris part. Avec l'intérêt qui allait crescendo, elle élargit ses ateliers à l'écriture théâtrale et scénariste. Faute de moyens, elle a dû restreindre ses ateliers à des sessions hebdomadaires et non plus annuelles.


Avec AFAC, elle rejoint donc son ambition première : accompagner les écrivains en herbe dans les étapes de la création littéraire. Défricher, débroussailler leur chemin, canaliser leur talent, les aider à faire sortir de leurs tripes ce qui les anime, tout en encourageant les particularités de chacun.
Elle conçoit son « Mohtaraf » comme une structure d'écriture, mais aussi et surtout d'échange, entre les participants eux-mêmes notamment.
« Le monde arabe vit actuellement de grands bouleversements. Il est important de donner à ces jeunes l'espace d'expression en toute liberté dont ils ont besoin. De les éloigner du désespoir et planter en eux les graines d'un avenir meilleur », dit-elle.

 

Pour plus d'informations, tél. : 961 1 747761/2.

 

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AFAC, c'est le Arab fund for arts and culture (Fonds arabe pour l'art et la culture). Mais cet acronyme sonne aussi, en arabe, comme « Afâk », qui signifie horizons. Et depuis son lancement il y a six ans, cet organisme non gouvernemental a contribué à élargir, dans son élan philanthropique, les perspectives de nombreux artistes venant de 18 pays arabes. En proposant des aides...

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