Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hussein Abdollahian, arrivé à Beyrouth à la suite de l’attentat contre l’ambassade de son pays, s’est rendu hier au palais Bustros pour un entretien avec le ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour. Après avoir exprimé ses vœux et ceux de son ministre au Liban pour la fête de l’Indépendance, Abdollahian a déclaré aux journalistes avoir examiné avec le ministre la situation régionale et discuté de l’identité des parties qui cherchent à déstabiliser la région. Le vice-ministre iranien a affirmé que la sécurité est une affaire globale qui ne peut pas être divisée. Par conséquent, la responsabilité de la sécurité pèse sur les épaules de tous les États et de toutes les parties qui appartiennent au tissu social de la région. Ces États et ces parties doivent donc unir leurs efforts pour assurer la stabilité de la région, a encore déclaré le vice-ministre iranien, qui a ajouté avoir présenté au ministre Mansour un état des lieux des négociations sur le nucléaire iranien.
M. Abdollahian a encore exprimé ses sincères condoléances aux Libanais et en particulier aux familles des victimes de l’attentat de Bir Hassan. Il a enfin déclaré que cet attentat « ne changera pas les positions de la République islamique d’Iran au sujet de l’appui à la résistance et à la République arabe de Syrie ».
Même son de cloche chez l’ambassadeur d’Iran Ghadanfar Rokon Abadi, qui a prononcé une courte allocution de remerciements hier aux nombreuses personnalités venues présenter leurs condoléances à la suite de l’attentat de Bir Hassan. Abadi a ainsi affirmé que ceux qui planifient de tels attentats doivent savoir qu’ils n’auront aucun impact sur la position de l’Iran. Au contraire, a-t-il dit, ce qui s’est passé nous conforte dans nos options et ne changera rien à nos positions. L’ambassadeur d’Iran a remercié les Libanais pour leur soutien et il a relevé le fait que toutes les parties libanaises ont condamné l’attentat. Il a enfin déclaré toute la fierté de son pays d’être dans les premières lignes de la confrontation avec l’ennemi sioniste et ses instruments, soulignant le fait que l’entité sioniste est, selon lui, la seule partie lésée par un accord entre l’Iran et l’Occident. C’est pourquoi cette entité cherche à brouiller les cartes et il est logique qu’elle commandite de tels attentats. Il a enfin présenté ses condoléances aux Libanais et en particulier aux familles des victimes de l’attentat.
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LA LIBRE EXPRESSION
12 h 38, le 22 novembre 2013