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Liban - Gouvernement

Hariri renverse la table pour mieux négocier son retour

Pris de court par la démission du Premier ministre, le chef de l’État s’accorde un temps de réflexion

Saad Hariri remettant sa démission, hier, à Michel Aoun. Photo Dalati et Nohra/Handout via Reuters

En annonçant hier sa démission, le Premier ministre Saad Hariri a créé le choc, comme il l’a souhaité. Un choc devenu nécessaire, selon lui, après treize jours de fronde populaire que l’équipe au pouvoir n’a pas réussi à calmer.

Devant l’intransigeance de ses partenaires politiques dans le cadre du compromis présidentiel de 2016, et leur refus de lâcher du lest et de consentir à sacrifier le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, dans le cadre d’un remaniement ministériel, voire même d’un nouveau gouvernement réclamé à cor et à cri par les protestataires, M. Hariri a choisi de les placer au pied du mur.

En rendant le tablier sans même avoir consulté auparavant le président, ni même le CPL, Saad Hariri a voulu créer une brèche pour tenter de sortir de l’impasse, tout en laissant la porte ouverte à son éventuel retour à la tête de l’exécutif, sous certaines conditions toutefois.


(Lire aussi : D’une pierre trois coups, l'éditorial de Issa GORAIEB)

Les sources proches du Sérail ont effectivement évoqué la possibilité pour M. Hariri d’accepter de former un gouvernement s’il est à nouveau désigné, sauf que le nouveau cabinet devrait être formé d’experts ou de personnalités neutres, dont la probité est reconnue. Une formule qui est censée contenter la rue. Si ses conditions sont acceptées, cela signifierait que le président et surtout ses alliés du Hezbollah et du reste du camp du 8 Mars auraient fait preuve d’ouverture à l’égard des revendications de la rue. Sauf que pour l’heure, et après le message musclé envoyé hier par le tandem chiite aux manifestants quelques heures à peine avant l’annonce de la démission, la position du Hezbollah reste la plus grande inconnue.

Le parti chiite – le seul avec le mouvement Amal à avoir été informé de la démission au préalable – n’a toujours pas commenté officiellement l’initiative du Premier ministre. C’est par le biais de l’un de ses ministres, Mohammad Fneich, que le parti a indirectement laissé entendre qu’il ne consentirait pas à un cabinet dont il serait exclu. « Qu’on ne minimise pas l’importance de certaines composantes politiques qui ont leur mot à dire et leur prise de position », a indiqué M. Fneich dans un entretien à l’agence al-Markaziya. « L’exclusion est inacceptable », a-t-il ajouté, en évoquant une « insurrection » contre le parti, une tentative de changer « l’équation » en place et le spectre du « chaos » déjà brandi vendredi dernier par le secrétaire général du Hezbollah. Ce dernier avait, rappelons-le, clairement exprimé un triple niet, soulignant que les symboles du sexennat actuel – le président de la République, le gouvernement et le Parlement – ne sauraient être remis en cause.

Le Premier ministre a beau dire à ses partenaires politiques qu’« il existe aujourd’hui une opportunité sérieuse qu’il ne faut pas perdre », il n’est pas dit que le Hezbollah puisse accepter la mise sur pied d’un gouvernement politiquement incolore. Cela signifierait que le parti chiite aurait acquiescé à l’idée de torpiller le bouclier de protection que lui assurait le compromis présidentiel, lui garantissant, jusqu’ici, une légitimité à l’intérieur, mais aussi à l’extérieur.

À Baabda, on prend le temps d’absorber le choc. Les sources proches du président ont indiqué hier que M. Aoun prendra un temps de réflexion avant de se prononcer. Le président ne prendra aucune initiative avant d’avoir préalablement mis sur les rails une feuille de route et défini la forme que prendra le prochain gouvernement.

Aucun commentaire officiel non plus de la part du CPL, à l’exception de quelques réactions issues des milieux aounistes, où l’on reproche à M. Hariri d’avoir « fui ses responsabilités ». On en veut également au Premier ministre d’avoir « omis de coordonner » avec la mouvance aouniste pour mettre au point un plan de sortie, et d’avoir outrepassé le CPL, qui se présente comme l’un des partis les plus influents sur la scène interne et l’un des piliers du compromis.


(Repère : Du début du soulèvement à la démission de Hariri : retour sur 13 jours de révolte inédite au Liban


En s’abstenant de consulter le courant de Gebran Bassil avant de prendre sa décision, M. Hariri a vraisemblablement voulu rendre au chef du CPL (mais aussi au chef de l’État) la monnaie de sa pièce et lui rappeler qu’il avait, en vain, œuvré à trouver une sortie de crise. Les dernières tentatives en date – notamment celle destinée à former un gouvernement de technocrates qui n’inclurait aucune figure politique – avaient buté contre le refus du CPL de voir M. Hariri lui-même présider un cabinet non politique. Si Gebran Bassil se désistait, Saad Hariri devait le faire également. On part tous ensemble ou on reste tous, selon la logique défendue par le CPL. Hier, M. Hariri a voulu redresser la barre et rappeler implicitement qu’un Premier ministre ne saurait être placé au même rang qu’un ministre.

Également rejetée, la formule qui consistait à opter pour des ministres non représentés au Parlement, une manière subtile d’écarter M. Bassil. Une proposition que le Hezbollah aurait clairement refusée, ne voulant pas se départir de son allié chrétien, stratégique pour sa survie. D’où l’impasse.

En attendant, les yeux sont rivés sur Baabda. Le chef de l’État devrait en principe confier à M. Hariri la charge d’expédier les affaires courantes. La question est de savoir si les exigences du chef du gouvernement démissionnaire seront prises en compte et si le chef de l’État acceptera, sous la pression de la démission, ce qu’il avait refusé au cours des dix derniers jours.

Si les résultats des consultations parlementaires contraignantes débouchent sur une personnalité sunnite alignée sur le camp du 8 Mars qui serait chargée de former le gouvernement, le scénario d’une confrontation avec le soulèvement populaire est envisageable, comme l’ont évoqué des sources proches du Sérail. Cela signifierait qu’une répression du mouvement pacifique est à prévoir, mais également le risque d’une réédition des incidents du 7 mai 2008. La colère qui s’est emparée hier de la rue sunnite à Beyrouth est un signe avant-coureur de ce qui pourrait advenir.Le dernier scénario enfin serait celui du statu quo, à savoir qu’aucun nouveau gouvernement n’est formé et que M. Hariri continue d’expédier les affaires courantes. Une situation qui ne fera qu’aggraver la crise sans pour autant faire sortir les protestataires de la rue.



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En annonçant hier sa démission, le Premier ministre Saad Hariri a créé le choc, comme il l’a souhaité. Un choc devenu nécessaire, selon lui, après treize jours de fronde populaire que l’équipe au pouvoir n’a pas réussi à calmer. Devant l’intransigeance de ses partenaires politiques dans le cadre du compromis présidentiel de 2016, et leur refus de lâcher du lest et de consentir...

commentaires (16)

FAUT IMPERATIVEMENT QUE LES MANIFESTANTS DONNENT UN DELAI MAXIMAL DE 10 JOURS -TOTAL NON PAS OUVRABLES- POUR QU'ILS FORMENT LE GOUV. PAS PLUS SINON NOUS REVENONS A LA RUE ! PAS QUESTION QU'ILS SE JOUENT DE NOUS ENCORE UNE FOIS. Chat échaudé craint l'eau froide. "Once bitten twice shy "

Gaby SIOUFI

16 h 05, le 30 octobre 2019

Tous les commentaires

Commentaires (16)

  • FAUT IMPERATIVEMENT QUE LES MANIFESTANTS DONNENT UN DELAI MAXIMAL DE 10 JOURS -TOTAL NON PAS OUVRABLES- POUR QU'ILS FORMENT LE GOUV. PAS PLUS SINON NOUS REVENONS A LA RUE ! PAS QUESTION QU'ILS SE JOUENT DE NOUS ENCORE UNE FOIS. Chat échaudé craint l'eau froide. "Once bitten twice shy "

    Gaby SIOUFI

    16 h 05, le 30 octobre 2019

  • Si Hariri est raisonnable (ce dont je doute) il ne devrait pas revenir au gouvernement comme PM Avec M.Aoun, Berry et HN + Les politiques corrompus ce pays est ingouvernable Il ne pourra pas empêché Bassil de revenir au gouvernement, son beau père exigera sa nomination Si Hariri veut rester un homme politique propre il doit rester loin de ces corrompus et malhonnêtes

    FAKHOURI

    15 h 24, le 30 octobre 2019

  • Hariri renverse la table pour mieux négocier son retour ce titre est honteux MR HARRIRI N'A PAS RENVERSE LA TABLE IL A ESSAYE PENDANT 13 JOURS DE CONVAINCRE LE PRESIDENT DE FAIRE UN REMANIEMENT MINISTERIEL ET S'EST HEURTE A GEBRAN BASSIL QUI A DIT MOI SEUL JAMAIS ET A PRESIDENT VIELLISSANT QUI A DONNE DEPUIS LONGTEMPS LE POUVOIR A SON GENDRE, PETIT PYROMANE SANS AUCUNE EXPERIENCE POLITIQUE SAUF CELLE DE FAIRE DES CONTRATS SANS ADJUDICATIONS REELLES N'A RIEN VOULU ENTENDRE ALORS M HARRIRI A ENFIN EU LE COURAGE , MEME EN RISQUANT SA VIE CAR ON SAIT CE QUI S'EST PASSE A CEUX QUI ONT DIT NON A LA SYRIE ET A HEZBALLAH IL YA DEJA 14 ANS. M HARRIRI A AGIT EN TANT QUE LIBANAIS POUR L'AMOUR DE SA PATRIE, C'EST POUR CELA QUE LE PEUPLE L'A APPLAUDI LE GENDRE RESTERA SANS MEME UNE PLACE DE DEPUTE DANS LA PROCHAINE CHAMBRE TANT IL S'EST FAIT HAIR PAR UN TRES GRAND NOMBRE DE PERSONNES PAR SES ATTITUDES ET PRISE DE POSITIONS ANTI LIBANAISE SOUVENT MALHEUREUSEMENT

    LA VERITE

    15 h 17, le 30 octobre 2019

  • GOUVERNEMENT SANS LE GENDRE ET SANS LES DEUX MILICES ET LEURS ARMES QUI NE SERVENT PAS A COMBATTRE ISRAEL MAIS A LA MAINMISE SUR LE PEUPLE LIBANAIS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 17, le 30 octobre 2019

  • Tout en étant partisan du retour de Saad Hariri à la tête du prochain gouvernement, je suis catégoriquement contre le recrutement de Gebran Bassil, principale cause de l'Intifada (soulèvement) au Liban. Si, par malheur, une formation ou un parti quelconque l'imposerait à Saad Hariri, je ne me vois pas dans l'obligation de reconnaître ce régime.

    Un Libanais

    13 h 29, le 30 octobre 2019

  • Personne n'a mandaté la resistance pour proteger le Liban. ces armes serons soumises au meme processus democratique de supervision. le Hezbollah veux un pays et gouvernement fort? qu'il arrete donc de bloquer tout texte de loi au parlement pour renforcer l'armée. De toute maniere, nous "les autres" libanais avaient aussi attendu qu'on nous protege des Syriens, mais le hezbollah a preferer s'allier avec Assad plutot que de venir defendre ses compatriote. Nous n'oublierons jamais. LEs armes de cette milice illegale vont tot ou tard, revenir a l'armée libanaise. la seule et vrai. Ensuite on parle de resistance qui frappent femmes et enfants a coup de batons au centre ville. c'est sa leurs concept de "resistance". again, we will never forget.

    Thawra-LB

    12 h 28, le 30 octobre 2019

  • La resistance, on s'en fout ! ses armes, on s'en fout ! Le conflit planetaro-Irano-machin, on s'en fout ! Assez de corruption, de vol au grand jour, de pollution, de recession. Assez de ce regime politico-mafieux qui est devenu un ogre qui devore ses enfants.

    Lebinlon

    12 h 00, le 30 octobre 2019

  • Toucher au gouvernement touche forcément " la résistance"(on se demande à qui, pour qui et pourquoi)car cette armée illégale et anarchique puise une grande partie de ses ressources du pillage du pays par le biais de toutes les infrastructures sur lesquelles elle a mis la main. C'est facile de résister quand on vole les ressources du pays pour payer ses mercenaires que personne n'a missionné. Arrêter de résister et allez aérer votre rat des égouts qui doit sentir mauvais aujourd'hui.

    Citoyen

    11 h 57, le 30 octobre 2019

  • Quelque soit la future couleur du prochain gouvernement , ce gouvernement devra CONFIRMER ET SIGNER QU'ON NE TOUCHERA PAS A L'ARSENAL DE LA RÉSISTANCE. Ce n'est pas un souhait personnel, c'est une réalité empirique. Comment voudra t on que la résistance se déleste de ses armes quand elles lui servent pour se protéger et protéger le Liban ? Joumblatt l'a dit aux David qui se relaient au Liban, vous n'y arrivez pas, comment le pourrions nous lui avait il dit. Et puis aux usa et en Europe les candidats aux présidentielles de ces pays jurent bien allégeance à l'usurpation avant de se voir investi. En conclusion des conclusions, au cas où, Dieu ne le permette IL Y AURAIT CATACLYSME, la RESISTANCE du hezb sera LA MOINS AFFECTÉE AU LIBAN . EN EFFET ON VEUT LIRE SCARLETT DE TOUTE URGENCE, STOP AUX JA3DANETT HAKEH.

    FRIK-A-FRAK

    11 h 35, le 30 octobre 2019

  • De toute manière qui que ce soit qui viennent au pouvoir il ne pourra rien faire tant que le Hezbollah possédera des armes. Il n'acceptera jamais de les remettre a l’armée tant qu'il n'aura pas réalisé son état islamique théocratique suppôt de l'Iran. Du coup, le Hezbollah est le dos au mur car il ne peut accepter un gouvernement indépendant qui tôt ou tard devra toucher a ses acquis illégaux et ne peut accepter de ne pas être au pouvoir et s'il reste au pouvoir, les sanctions augmenteront et la crise avec. Mais entre-temps ils auront eu le temps de ficeler tout le monde de manière a ne plus permettre au peuple de réagir comme il l'a fait aujourd'hui. C'est pourquoi peuple Libanais c'est aujourd'hui ou jamais qu'il faut tenir! Vous avez tendu la perche au Président et ses acolytes pour se sauver la face et sauver le Liban, s'ils ne la saisit pas ce sera tant pis pour lui! Le changement c'est aujourd'hui, maintenant avant demain, pour l'avenir de nos enfants!

    Pierre Hadjigeorgiou

    10 h 36, le 30 octobre 2019

  • Harrir pourrai revenir et former un gouvernement de techcnocrates competents et apolitiques. Avec tres peu de consultation avec le CPL ou le Hezb qui auraient peut-etre un droit de Veto sur des noms mais certainement pas le choix de ces noms. En cas de refus, Harriri devoilerait sa formation et metterait ces formations face a leur responsabilites...et face a la rue aussi

    Lebinlon

    09 h 41, le 30 octobre 2019

  • HARIRI POUR PRESIDER UN CABILET DE TECHNOCRATES.

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 40, le 30 octobre 2019

  • Si Hariri revient , je vois mal comment le CPL pourrait accepter de ne pas ramener Gebran aux AE .

    Chucri Abboud

    08 h 44, le 30 octobre 2019

  • Il y à plusieurs mois, Bassil s'est excusé auprès des Libanais pour avoir accepté un poste ministériel alors qu'il est membre du parlement. Qu'il reste donc en dehors du prochain gouvernement et ça lui évitera d'avoir à s'excuser une seconde fois. Les partis politiques doivent rester en dehors du prochain gouvernement car ils sont incapables de gouverner. Ce n'est donc pas lié à leur représentativité populaire. La vie politique reprendra son cours normal aux prochaines élections parlementaires.

    Zovighian Michel

    05 h 32, le 30 octobre 2019

  • Non, Messieurs, ne pavoisons pas si vite! On peut toujours rêver en couleurs que le nouveau cabinet sera fait de technocrates apolitiques et indépendants qui auront le champ libre pour tout remettre en question, relancer l’économie et dénoncer les corrompus en un temps record! Trop beau pour y croire... Car, c’est vraiment compter sans la réaction du Hezbollah et de sa couverture légale à travers le Président et son parti car, ils auront tout à perdre et ne cesseront de crier au complot americano-israélien qui veut casser l’axe de la résistance, vont accuser Hariri de trahison à leur accord et vont contr’attaquer... Comment? Simple: 1- soit qu’on bloque la formation d’un autre cabinet, on lui dira d’expedier les affaires courantes, on laisse la situation pourrir encore plus... 2- puis on nommera un sunnite du 8 Mars, qui refera un cabinet totalement aligné sur la position de la Syrie et de l’Iran... Avec comme résultat, radicalisation de la rue pacifique, justifiant alors la réédition des chemises noires, de casseurs de Amal et du CPL, avec usage des armes cette fois-ci, régime de terreur autoritaire et tout le monde rentre chez lui... Scénario fort probable quand on réalise à qui on a affaire! Dommage qu’on ne lit plus les décryptages de Scarlett Haddad, de sources sûres assez biaisées en faveur du CPL et du Hezbollah mais qui ne manquaient pas de réalisme par moment: a-t-elle changé de camp?

    Saliba Nouhad

    02 h 44, le 30 octobre 2019

  • maintenant il faut travailler a chercher les bons candidats ministrable technocrate et sans affiliation politique (pour cela il faut leur faire passer une test psychométrique lol) afin de preparer un plan d'action pour les mois a venir et les elections anticiper avec des candidats sur lesquels on fera des investigations et qui auront recueillis assez de signature afin de pouvoir se presenter bien sur tout en etant encadrer par des règlements qui viendront du directoire des elections générales EPENDANT PERSISTE UNE INCONNU SI LE PEUPLE LIBANAIS ACCEPTE D'ORGANISER DES ELECTIONS A L' OMBRE DES ARMES EN DEHORS DE L'ETAT, ALORS CES ELECTIONS SERONT BIAISES et la je parle de toutes les armes du nord au sud d'ouest en est pour avoir des elections anticipes légales libre et indépendants on devra ramasser toutes les armes en dehors de l'etat libanais… et ca faut pas se leurrer c'est une tache difficile est ardu et pour ma part devrait faire partie d'un troc régionale POUR LE BIEN QUE DU LIBAN ET BIEN SUR NE DISPARAITRONS PAS POUR AUTANT EN INTEGRANT L'ARMEE EN CREANT UNE COMPAGNIE SPECIALISER CONSACRER UNIQUEMENT POUR CES COMBATTANTS L'UTILISATION DE CES ARMES

    Bery tus

    01 h 45, le 30 octobre 2019

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