Rechercher
Rechercher

Liban - Gouvernement

Frangié attend l’appel de Aoun

À l'heure où certaines forces politiques lient le retard à former le gouvernement de Saad Hariri aux développements enregistrés par le régime Assad à Alep, les nœuds entravant encore la mise sur pied de la nouvelle équipe ministérielle ne font que s'accumuler, même si le nœud de Bnechii reste le plus difficile à défaire.

De sources informées des contacts menés entre la Maison du Centre, Aïn el-Tiné et Haret Hreik pour la formation du tout premier gouvernement du mandat Aoun, on apprend que le problème des revendications du chef des Marada, Sleiman Frangié, n'est pas encore résolu.
Dans les mêmes milieux, on fait savoir que M. Frangié exige de recevoir un appel téléphonique du palais de Baabda. Une demande qui, jusque-là, n'a pas encore été exaucée. Selon les sources précitées, dans un tel cas, il n'y a aucune garantie de voir le chef des Marada abandonner l'un des trois portefeuilles qu'il demande (Télécoms, Travaux publics, Énergie et Eau) pour faciliter la formation du cabinet. On ne manque pas, dans ce cadre, de se poser la question de savoir pourquoi le président de la Chambre, Nabih Berry, qui affirme s'opposer à toute tentative de marginaliser Sleiman Frangié, ne lui cède pas le portefeuille des Travaux publics pour permettre au cabinet de voir le jour.
Face à ce tableau, des sources politiques ont invité les protagonistes à permettre au Premier ministre désigné, Saad Hariri, de résoudre ce différend. Dans les mêmes milieux, on fait savoir que lors de leur rencontre tenue hier à Aïn el-Tiné, M. Hariri a invité M. Berry à convaincre Sleiman Frangié d'accepter d'occuper un poste qui n'entrave pas la naissance du cabinet. Il n'a pas manqué de noter dans ce cadre que l'attachement des Marada à leurs demandes risquerait de garder le pays sans gouvernement. Selon M. Hariri, cela laisserait un impact négatif sur la possibilité de voter une nouvelle loi électorale.

À l'heure où certaines forces politiques lient le retard à former le gouvernement de Saad Hariri aux développements enregistrés par le régime Assad à Alep, les nœuds entravant encore la mise sur pied de la nouvelle équipe ministérielle ne font que s'accumuler, même si le nœud de Bnechii reste le plus difficile à défaire.
De sources informées des contacts menés entre la Maison du...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut