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Pour Sleiman, l’élection d’un président, seule solution au blocage gouvernemental

L'ancien président libanais de la République Michel Sleiman a réitéré mercredi son appel à élire un chef de l’État sans plus tarder.

« Les parties politiques doivent s'accorder d'abord sur le fait de se rendre au Parlement pour élire un président, et non sur le nom du candidat », a souligné M. Sleiman à l'issue d'une réunion à Bkerké avec le patriarche maronite Béchara Raï, en présence du ministre de la Défense Samir Mokbel.

Le Liban est sans président depuis le 25 mai 2014. La dernière séance électorale ayant à nouveau échoué faute de quorum, le prochain scrutin a été fixé au 11 mars. Sans chef de l'État, le gouvernement vote les projets à l'unanimité des 24 ministres. Toutefois, ce mécanisme occasionne des blocages que le Premier ministre Tammam Salam dénonce, appelant à revoir le mécanisme en question. Les parties politiques sont toutefois divisées au sujet de cette révision.

Reconnaissant le blocage qui sévit au sein du gouvernement, l'ancien chef de l’État a toutefois appelé à ce « qu'on ne consacre pas le principe de la vacance. Nous sommes d'accord avec le patriarche pour que le gouvernement se limite à expédier les affaires courantes uniquement. Et nous soutenons le Premier ministre qui tente de préserver la valeur de la présidence ». M. Sleiman a ainsi estimé que « le problème peut être réglé par l'élection au plus vite d'un chef de l’État, soulignant que tous les candidats en lice sont aptes à être président ».

Il a également rappelé que « la Constitution évoque toujours la coopération, et s'il n'y a pas de coopération, il y a obstruction. Cela a été le cas à maintes reprises dans les pratiques politiques, lorsque quelque chose ne plaît pas à une partie politique quelconque ».

M. Sleiman a enfin souligné qu'il « encourage le dialogue (entre le Hezbollah et le Courant du Futur d'une part, et le Courant patriotique libre et les Forces libanaises, d'autre part) », mais que « le résultat doit d'abord aboutir à l'élection d'un chef de l’État ».

L'ancien président libanais de la République Michel Sleiman a réitéré mercredi son appel à élire un chef de l’État sans plus tarder.
« Les parties politiques doivent s'accorder d'abord sur le fait de se rendre au Parlement pour élire un président, et non sur le nom du candidat », a souligné M. Sleiman à l'issue d'une réunion à Bkerké avec le patriarche maronite Béchara Raï,...