Le président turc Abdullah Gül a dénoncé, vendredi sur son compte Twitter, le blocage de Twitter précisément, par le gouvernement.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré la guerre aux internautes en ordonnant jeudi soir un blocage de Twitter dans le pays, vite contourné y compris par le président donc, qui a suscité une avalanche de critiques contre la "censure" à une semaine des élections municipales.
Quelques heures seulement après les menaces de M. Erdogan de "supprimer" le réseau de microblogging, l'autorité gouvernementale des télécommunications (TIB) est passée à l'acte en prenant prétexte de "décisions de justice" pour "bloquer techniquement l'accès à Twitter", selon l'agence de presse semi-officielle Anatolie.
Cette interdiction constitue la riposte du gouvernement à la diffusion quotidienne sur le net, depuis plus de trois semaines, d'extraits de conversations téléphoniques piratées de M. Erdogan le mettant en cause dans un vaste scandale de corruption.
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