Selon un communiqué de la gendarmerie cité par APS, "environ 350 habitants de la région d'El-Biodh ont attaqué vendredi soir le siège (local) de la gendarmerie à coups de pierres et d'objets de toutes sortes, endommageant les lieux et blessant des gendarmes".
Les forces anti-émeutes ont dû intervenir pour disperser les protestataires et ont procédé à des arrestations, a ajouté la gendarmerie, sans préciser le nombre de personnes arrêtés ou de gendarmes blessés.
Selon la même source, les manifestants réclamaient la libération d'un des habitants de la région arrêté "sans abus et selon les procédures légales après avoir agressé à bord de son véhicule le chef de brigade de la gendarmerie de la commune d'El-Biodh, lui causant de graves blessures ayant nécessité" son hospitalisation.
L'homme avait agressé le responsable après le refus de ce dernier d'intervenir dans une "affaire" qui "ne relève pas de la compétence" de la gendarmerie, a-t-elle poursuivi.
Selon un habitant d'El-Biodh cité par APS, une rumeur selon laquelle le détenu avait "été battu et torturé" a provoqué la colère des habitants.
En 2001, la mort d'un jeune homme à un siège de la gendarmerie nationale à Tizi Ouzou (100 km à l'est d'Alger) avait provoqué d'importantes protestations qui avaient duré des mois et fait 126 morts et des milliers de blessés.
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