Selon la Croix-Rouge, l'attentat a également fait 325 blessés. Les deux bilans ne sont pas encore définitifs.
L'Agence nationale d'information (ANI) rapportait en outre vendredi matin que sept personnes, dont un homme et ses trois enfants, étaient encore portés disparus.
La puissante explosion s'est produite dans le secteur densément peuplé de Roueiss, un fief du Hezbollah, puissant parti chiite et allié indéfectible du régime syrien au côté duquel il combat la rébellion en Syrie.
Cet attentat, le plus sanglant en trois décennies dans cette zone ultra-sécurisée, a été condamné par le Conseil de sécurité de l'ONU et par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.
Vendredi matin, des enquêteurs poursuivaient leur travail d'investigation sur le site de l'explosion, bouclé par des membres de sécurité du Hezbollah, a constaté un photographe de l'AFP.
Ces membres du parti en tenue civile inspectaient également les voitures dans d'autres zones de la banlieue sud.
L'attentat a été revendiqué par un groupuscule totalement inconnu se réclamant des rebelles syriens.
Le président de la République libanaise Michel Sleimane, qui a condamné l'attentat "terroriste", a affirmé quant à lui que l'attaque portait la "marque d'Israël", ennemi juré du Hezbollah.
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