Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Les monarchies du Golfe se concertent pour sanctionner Hezbollah

Les ministres de l'Intérieur du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont tenu jeudi une réunion à Ryad pour coordonner l'application des sanctions à imposer aux membres du Hezbollah chiite libanais vivant dans les Etats membres.

"Il s'agit de mettre au point des mécanismes pour suivre les mouvements financiers et les opérations commerciales du Hezbollah" dans les six monarchies du CCG, a déclaré le vice-ministre bahreïni de l'Intérieur, Khaled al-Absi.

Il a indiqué aux journalistes que deux équipes d'experts devraient être formées pour "la coordination avec les banques centrales" d'une part, et pour "les questions juridiques, administratives et financières" de l'autre.

Les monarchies du CCG avaient décidé le 10 juin de sanctions contre "les membres" du Hezbollah visant leur titre de séjour et leurs activités "financières et commerciales", en représailles à l'intervention armée du parti en Syrie.

Cette mesure a été prise "après la découverte dans les pays du CCG de plusieurs cellules terroristes liées à ce parti", a indiqué M. Absi.

Il s'est cependant refusé à fournir la moindre indication sur le nombre des suspects du Hezbollah qui seraient concernés par les sanctions du CCG ou sur l'ampleur de leurs avoirs ou opérations financières et commerciales dans la région.

Les sanctions seront mises en oeuvre "en coordination (...) avec les ministères du Commerce et les banques centrales des pays du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar)", avait indiqué le secrétaire général du Golfe, Abdellatif Zayani.

Dix-huit Libanais ont été expulsés du Qatar, avait indiqué à l'AFP la 20 juin une source gouvernementale à Beyrouth.

Les riches monarchies pétrolières du Golfe accueillent d'importantes communautés libanaises de différentes confessions, y compris chiite, qui n'affichent cependant pas leur appartenance politique dans ces pays où les partis sont interdits.

Au total, 360.000 Libanais travaillent dans le Golfe, transférant chaque année quelque quatre milliards de dollars vers leur pays, selon le quotidien libanais Annahar.

Fidèle allié de Bachar al-Assad, issu de la minorité alaouite (branche du chiisme), le Hezbollah est engagé militairement aux côtés du régime syrien, qui fait face depuis mars 2011 à un soulèvement devenu rébellion armée.

Les monarchies sunnites du Golfe de leur côté soutiennent les rebelles, principalement sunnites.
Les ministres de l'Intérieur du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont tenu jeudi une réunion à Ryad pour coordonner l'application des sanctions à imposer aux membres du Hezbollah chiite libanais vivant dans les Etats membres."Il s'agit de mettre au point des mécanismes pour suivre les mouvements financiers et les opérations commerciales du Hezbollah" dans les six monarchies du CCG, a...