La limousine transportant M. Cameron s'est garée peu après 09H50 (13H50 GMT) devant l'aile ouest du siège de la présidence américaine. Le dirigeant a immédiatement retrouvé M. Obama dans le Bureau ovale et tous deux devaient participer à une courte conférence de presse en fin de matinée.
La Syrie devrait figurer en tête des préoccupations des deux proches alliés. La visite de M. Cameron à Washington intervient trois jours après sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine, lors de laquelle ils ont discuté de possibles mesures pour régler ce conflit qui a fait 80.000 morts depuis début 2011.
Dans un entretien à la radio publique américaine NPR diffusé lundi, M. Cameron a affirmé avoir décelé une "véritable percée" diplomatique entre Washington et Moscou, après la visite la semaine dernière du secrétaire d'Etat américain John Kerry en Russie.
A cette occasion, les deux capitales se sont accordées sur l'idée d'organiser une conférence internationale afin de trouver un règlement politique conforme à un accord conclu à Genève le 30 juin 2012 entre les grandes puissances.
Mais cet accord ne précise pas le sort du président syrien Bachar al-Assad et l'opposition syrienne continue de considérer son départ du pouvoir comme une condition préalable à toute discussion.
Au micro de NPR, M. Cameron a reconnu que "nous avons toujours des divergences publiques (avec Moscou) sur Assad. Je pense qu'il est complètement illégitime à cause de ce qu'il a fait à son peuple. Il faut qu'il parte. Le président Poutine a une opinion différente".
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