"Particulièrement préoccupant est le nombre important de réfugiés syriens qui ont trouvé refuge au Liban et dans les pays voisins, pour lesquels est souhaitée, comme pour toute la population qui souffre, une assistance humanitaire accrue, avec l'appui de la communauté internationale", a indiqué le communiqué du Vatican à l'issue de l'entretien entre François et le président libanais.
Un autre point central a concerné "l'importance de la collaboration entre les membres des diverses communautés ethniques et religieuses qui composent la société (libanaise) et en constituent la richesse".
Le pape a exprimé ses "souhaits les meilleurs pour la formation du nouveau gouvernement, qui devra affronter des défis importants au niveau national et international".
"La situation délicate des chrétiens dans tout le Moyen-Orient et la contribution qu'ils peuvent apporter" ont été mis en relief. A cet égard, "l'exhortation apostolique" issue du synode des évêques de 2010 pour le Moyen-Orient, que Benoît XVI avait promulguée au Liban en septembre, "constitue un important point de référence pour les communautés catholiques et les sociétés de la région", rappelle le communiqué.
M. Sleimane, qui a aussi rencontré le cardinal secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone, a évoqué aussi le conflit palestino-israélien. Le Vatican souhaite "une prompte reprise des négociations entre Israéliens et Palestiniens, toujours plus nécessaire pour la paix et la stabilité de la région".
Le président Sleimane a été reçu pendant 25 minutes par le pape, au moment où son pays --et la communauté chrétienne libanaise-- sont fragilisés face à l'aggravation de la crise syrienne.
Depuis l'automne, la situation s'est encore tendue, la crise syrienne prenant des dimensions dramatiques --marquée par l'enlèvement de deux évêques chrétiens près d'Alep-- et ses répercussions se faisant sentir au Liban même: situation économique précaire, présence des centaines de milliers de réfugiés.
Mardi, le pape avait reçu le président israélien Shimon Peres, insistant sur des "décisions courageuses" pour permettre une reprise du processus de paix palestino-israélien. M. Peres l'avait invité à venir rapidement à Jérusalem.
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