"La France prend acte de la démission de M. Mikati, qui survient dans un contexte de blocage politique préoccupant", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot.
"Dans le contexte difficile que traverse le Liban, il est essentiel que la continuité des institutions soit assurée afin d'éviter un vide gouvernemental et législatif", a-t-il ajouté, en saluant "les efforts" faits par le Premier ministre démissionnaire "pour préserver la stabilité du Liban et épargner au pays les retombées négatives de la crise syrienne".
"Il est dans l'intérêt du Liban que les délais constitutionnels et légaux pour l'organisation des élections législatives et l'entrée en fonction du nouveau parlement soient respectés", a poursuivi M. Lalliot.
Une nouvelle période d'incertitude s'est ouverte au Liban, avec la démission vendredi du gouvernement, dominé par le mouvement chiite Hezbollah, qui était en place depuis juin 2011.
Najib Mikati, un sunnite de 57 ans, a justifié sa décision par les divergences au sein du cabinet sur l'organisation des élections législatives en juin. Il a préconisé la mise sur pied d'un "gouvernement de salut national".
Les plus commentés
Le Liban n'a pas besoin d'argent, mais d'une décision politique pour renvoyer les migrants syriens, tacle Bassil
Écran noir pour Al-Jazeera en Israël
Le médecin britanno-palestinien Ghassan Abou Sitta, venu témoigner de la situation à Gaza, refoulé en France