"Aujourd'hui, il est clair qu'on ne peut pas compter sur des observateurs désarmés, il faut envoyer en Syrie des Casques bleus, une mission plus nombreuse et capable de se protéger contre la violence de ce régime" du président Bachar al-Assad, a déclaré l'ancien président du CNS à quelques journalistes à Istanbul.
M. Ghalioun, qui s'exprimait en marge d'une réunion de l'opposition syrienne, a estimé que la suspension de l'activité des observateurs de l'ONU était "une condamnation claire par la communauté internationale et la mission Annan de la politique agressive et violente du régime syrien".
Il a ajouté que le plan Annan de sortie de crise n'était pas mort à ses yeux mais que la menace de la force devait désormais être employée pour rappeler Damas à ses obligations.
"Il y a une possibilité de sauver (le plan Annan) en amenant le Conseil de sécurité à voter sous le chapitre sept une résolution demandant l'exécution sous la menace de la force de ce plan", a-t-il affirmé.
Il faisait référence au chapitre sept de la Charte des Nations unies, intitulé "Action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d'acte d'agression", qui permet notamment l'entrée en guerre pour maintenir ou rétablir la paix.
Les plus commentés
Israël est en train de perdre, mais pas autant que les Palestiniens
Don de l'UE : après avoir déclaré la guerre à Mikati, les chrétiens proposent la paix ?
Retour des Syriens : Assad s'impose dans le débat