Les représentants de l'opposition syrienne se sont réjouis des mesures adoptées dimanche à Istanbul lors de la conférence des Amis du peuple syrien pour faire pression sur Damas pour mettre fin aux violences mais ont appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités.
Les opposants ont en particulier salué l'appel lancé par les 83 pays participants à l'émissaire spécial Kofi Annan pour qu'il impose une "date limite" au régime du président Bachar al-Assad pour l'application de son plan de sortie de crise, accepté mardi dans son principe par Damas.
"C'était indispensable, ça manquait cruellement dans le plan Annan. Nous l'attendions beaucoup et nous avons beaucoup poussé en ce sens", a déclaré à l'AFP Bassma Qodmani, membre du comité exécutif du Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition syrienne.
Bourhan Ghalioun, président du CNS, a estimé pour sa part que la reconnaissance par la conférence de son mouvement comme "un représentant légitime de tous les Syriens", revenait à dire que "le régime syrien n'est plus le représentant du peuple (...) et que le pouvoir est devenu illégitime".
Interrogé s'il était satisfait des décisions adoptées à Istanbul, M. Ghalioun a répondu: "Le peuple syrien souffre d'une manière indescriptible et aucune réunion ne saurait être à la hauteur des espoirs du peuple" syrien.
Il a ajouté que le délai accordé à Damas pour l'application du plan Annan ne devait pas dépasser "quelques jours".
Malgré son approbation du plan Annan, Damas a poursuivi sa répression sanglante des mouvements d'opposition en Syrie, suscitant le scepticisme de la communauté internationale sur ses intentions.
Pour le CNS, le soutien exprimé par les Amis du peuple syrien dans leur déclaration finale à "des mesures légitimes prises par la population syrienne pour se protéger elle-même" est également une avancée.
"C'est la première fois et cela veut dire qu'il est légal pour les Syriens de porter des armes pour se défendre eux-mêmes", a commenté George Sabra, porte-parole du CNS, estimant qu'il s'agissait d'un pas en direction d'un armement des rebelles syriens.
La communauté internationale doit cependant être cohérente avec elle-même et se donner à présent les moyens d'aider les Syriens, estime Mme Qodmani.
"Il faut que la communauté internationale formalise les mécanismes et les moyens de livrer cette aide. De notre point de vue ça veut dire des voies de passage assurées, des zones protégées, ça implique le déploiement d'une certaine capacité militaire pour protéger ces zones", a-t-elle déclaré.
Les opposants ont en particulier salué l'appel lancé par les 83 pays participants à l'émissaire spécial Kofi Annan pour qu'il impose une "date limite" au régime du président Bachar al-Assad pour l'application de son plan de sortie de crise, accepté mardi dans son principe par Damas.
"C'était indispensable, ça manquait cruellement dans le plan Annan. Nous l'attendions beaucoup et nous avons beaucoup poussé en ce sens", a déclaré à l'AFP Bassma Qodmani, membre du comité exécutif du Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition syrienne.
Bourhan Ghalioun, président du CNS, a estimé pour sa part que la reconnaissance par la conférence de son mouvement comme "un représentant légitime de tous les Syriens", revenait à dire que "le régime syrien n'est plus le représentant du peuple (...) et que le pouvoir est devenu illégitime".
Interrogé s'il était satisfait des décisions adoptées à Istanbul, M. Ghalioun a répondu: "Le peuple syrien souffre d'une manière indescriptible et aucune réunion ne saurait être à la hauteur des espoirs du peuple" syrien.
Il a ajouté que le délai accordé à Damas pour l'application du plan Annan ne devait pas dépasser "quelques jours".
Malgré son approbation du plan Annan, Damas a poursuivi sa répression sanglante des mouvements d'opposition en Syrie, suscitant le scepticisme de la communauté internationale sur ses intentions.
Pour le CNS, le soutien exprimé par les Amis du peuple syrien dans leur déclaration finale à "des mesures légitimes prises par la population syrienne pour se protéger elle-même" est également une avancée.
"C'est la première fois et cela veut dire qu'il est légal pour les Syriens de porter des armes pour se défendre eux-mêmes", a commenté George Sabra, porte-parole du CNS, estimant qu'il s'agissait d'un pas en direction d'un armement des rebelles syriens.
La communauté internationale doit cependant être cohérente avec elle-même et se donner à présent les moyens d'aider les Syriens, estime Mme Qodmani.
"Il faut que la communauté internationale formalise les mécanismes et les moyens de livrer cette aide. De notre point de vue ça veut dire des voies de passage assurées, des zones protégées, ça implique le déploiement d'une certaine capacité militaire pour protéger ces zones", a-t-elle déclaré.
Les représentants de l'opposition syrienne se sont réjouis des mesures adoptées dimanche à Istanbul lors de la conférence des Amis du peuple syrien pour faire pression sur Damas pour mettre fin aux violences mais ont appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités.Les opposants ont en particulier salué l'appel lancé par les 83 pays participants à l'émissaire...
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