"L'une de nos préoccupations aujourd'hui concerne le CNT (Conseil national de transition) et le manque de transparence", a déclaré Fred Abrahams, chercheur de l'organisation basée à New York, lors d'une conférence sur les droits de l'Homme à Tripoli.
"Nous ne savons pas quand ils se réunissent, de quoi ils parlent et certaines des nouvelles lois ne sont pas accessibles au public", a-t-il ajouté, prenant en exemple la loi sur la justice transitionnelle.
"Personne ne sait où elle est. Un membre du CNT dira qu'elle a été adoptée, un autre non", a-t-il assuré.
"Je ne pense pas qu'ils le fassent exprès, qu'ils soient en train de cacher quelque chose. C'est un problème d'organisation", a-t-il ensuite indiqué à l'AFP, tout en estimant qu'il s'agissait là "d'une explication, pas d'une justification".
Le mois dernier, le CNT a annoncé l'adoption d'une loi sur la justice transitionnelle, sans en révéler le contenu.
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