Étalages de produits asiatiques.
« les règles imposées pour les produits en provenance de cette partie du monde sont très strictes ». « Il y a un premier contrôle aux douanes du port d’Amsterdam, et puis à Genève, il y a un deuxième contrôle », note-t-elle.
Aux douanes, constate Y., « des échantillons sont systématiquement prélevés de la marchandise importée, que ce soit des produits frais ou autres ».
« Puis, il y a le contrôle des cantons, ajoute-t-elle. Ils viennent inspecter le magasin au moins deux à trois fois par an. Heureusement, je n’ai jamais eu des problèmes jusqu’à ce jour. Il n’en reste pas mois que les procédures à suivre deviennent de plus en plus difficiles. » Et de conclure : « Il y a des produits que j’aimerais importer, comme les sauces à base de viande de bœuf ou de porc. Nous, les Asiatiques, en consommons beaucoup, mais nous ne pouvons pas les importer, parce que d’une part les taxes sont très élevées sur ces produits-là et d’autre part, il faudrait des certificats et des d’autres documents. Bref, les normes de contrôle sont très sévères que nous préférons laisser tomber certains produits. »