"Pour l'instant nous en avons suffisamment", a déclaré le général Palomeros devant l'Association des journalistes de défense, en soulignant que les avions de combat français tiraient "100% de munitions de précision".
"On les tire à bon escient, avec plutôt une retenue dans l'emploi de la force. Nous pouvons durer comme ça", a-t-il souligné.
L'armée française a constitué, selon lui, des stocks de munitions depuis l'opération aérienne au Kosovo, en 1999.
La France contribue à 22 ou 23% des opérations aériennes de la coalition internationale pour faire respecter la résolution 1973 de l'ONU, qui a autorisé l'emploi de la force pour protéger les populations civiles libyennes, a-t-il souligné. Sa participation aux "opérations offensives", les frappes aériennes, est de l'ordre de 30 à 35%.
"Nous sommes très engagés sur les frappes dynamiques", sur les cibles mobiles, en raison de la polyvalence des avions de chasses français, "d'autres pays se concentrent sur les frappes statiques", a-t-il indiqué.
Le Pentagone avait annoncé fin avril que les Etats-Unis discutaient avec plusieurs pays de l'Otan intervenant en Libye, sans préciser lesquels, de l'éventuelle fourniture de munitions, dont les stocks s'amenuisent.
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