"L'état d'urgence sera levé dans toutes les régions de Bahreïn le 1er juin", selon un décret royal publié par l'agence officielle BNA.
Le roi avait proclamé l'état d'urgence pour une période de trois mois, au lendemain de l'arrivée de troupes du Golfe venues l'aider à contenir la contestation chiite.
En vertu du décret royal, l'état d'urgence sera levé deux semaines avant l'échéance prévue initialement.
Selon Amnesty International, l'imposition de l'état d'urgence a servi à des arrestations sans mandat judiciaire, à la détention au secret de protestataires et de militants politiques, et au jugement de civils par des tribunaux militaires.
Les rassemblements sont en outre interdits en vertu de l'état d'urgence.
La vague de contestation populaire et sa répression ont fait entre la mi-mars et la mi-février 24 morts, selon Manama. Quatre manifestants sont morts depuis en détention.
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