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Yémen: Washington indécis sur le successeur possible de Saleh (WikiLeaks)

Les Etats-Unis se demandaient dès 2005 qui pourrait succéder au président yéménite Ali Abdallah Saleh, évoquant le puissant général Ali Mohsen al-Ahmar qui s'est rallié à la contestation, selon des câbles diplomatiques révélés par WikiLeaks.
Dans un télégramme daté du 17 septembre 2005, l'ambassadeur américain Thomas Krajeski estime que "dans le cas du décès ou de la retraite de Saleh avant (l'expiration de son mandat en) 2013, son successeur serait presque certainement un officier et probablement un membre des Sanhan", la tribu du chef de l'Etat.
"Le fils de M. Saleh, Ahmed, est le choix le plus évident, mais il y a beaucoup de doutes sur sa capacité" à assumer un tel poste, ajoute le télégramme, mis en ligne récemment sur le site de WikiLeaks.
Par ailleurs, l'ambassadeur de l'époque souligne que le général Ali Mohsen al-Ahmar "est généralement perçu comme le deuxième homme le plus puissant dans le pays", le qualifiant de "poigne de fer" du président en tant que commandant de la région nord-est et de la première division blindée.
Le télégramme diplomatique estime qu'une candidature du général Ahmar ne serait pas "bien accueillie par les Etats-Unis et d'autres au sein de la communauté internationale", en raison de "sa manière controversée de traiter avec les terroristes est les extrémistes".
"Il est considéré comme étant derrière la formation de l'armée d'Aden-Ayan", une organisation extrémiste dans le sud du Yémen qui avait mené des actes de violence, "et d'être un proche associé d'un marchand d'armes notoire, Fares Mannaa", rapporte le câble diplomatique.
La défection du général Ahmar, qui avait annoncé le 21 mars rejoindre la contestation contre le président Saleh, a porté un coup dur au chef de l'Etat, au pouvoir depuis 32 ans.
Les Etats-Unis se demandaient dès 2005 qui pourrait succéder au président yéménite Ali Abdallah Saleh, évoquant le puissant général Ali Mohsen al-Ahmar qui s'est rallié à la contestation, selon des câbles diplomatiques révélés par WikiLeaks.Dans un télégramme daté du 17 septembre 2005, l'ambassadeur américain Thomas Krajeski estime que "dans le cas du décès ou de la...