"Nous avons appris aujourd'hui que les Frères musulmans avaient décidé de participer, ce qui sous-entend qu'ils sont au moins impliqués dans le dialogue que nous avons encouragé", a-t-elle déclaré à la radio américaine NPR (National Public Radio), en marge de la 47è Conférence sur la sécurité à Munich (sud de l'Allemagne).
Les discussions entre le pouvoir et les Frères musulmans, principale force d'opposition en Egypte et jusqu'ici bête noire du régime, ont commencé dimanche dans le cadre du dialogue national initié par le vice-président Omar Souleimane auquel ont été invitées toutes les forces politiques, selon l'agence Mena.
"Nous allons attendre pour juger sur pièces de l'évolution" de ce dialogue, "mais nous avons été très clairs sur ce que nous souhaitons", a ajouté Mme Clinton, en référence aux appels de Washington en faveur d'un processus de transition transparent, incluant toutes les forces politiques égyptiennes.
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