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Les Occidentaux plaident pour une transition pacifique en Tunisie

Les Occidentaux et la Ligue arabe ont plaidé samedi pour une transition pacifique en Tunisie après la fuite en Arabie saoudite du président Zine El Abidine Ben Ali, qui fut un de leurs alliés dans la région.
M. Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, a quitté la Tunisie après une contestation sans précédent de son régime réprimée dans le sang.
"Le gouvernement saoudien a accueilli le président Zine El Abidine Ben Ali et sa famille dans le royaume" et ce "en considération pour les circonstances exceptionnelles que traverse le peuple tunisien", selon le palais royal saoudien.
Ryad exprime "son soutien à toute mesure bénéfique au peuple tunisien frère" et apporte "sa solidarité totale avec ce peuple et espère la cohésion de tous ses enfants pour surmonter cette conjoncture difficile".
M. Ben Ali, premier dirigeant d'un pays arabe à quitter le pouvoir sous la pression de la rue, a été remplacé samedi matin par le président du Parlement tunisien Foued Mebezza, au poste de président par intérim, comme le prévoit la Constitution.
La Ligue arabe a appelé samedi toutes les forces politiques tunisiennes à être "unies", évoquant la "phase historique dont le peuple tunisien est témoin" et demandé "à toutes les forces politiques, ainsi qu'aux représentants de la société tunisienne et aux officiels, d'être unis pour le bien du peuple et pour réaliser la paix civile".
Le président américain Barack Obama a, lui, "encouragé toutes les parties à maintenir le calme et à éviter des violences" et appelé "le gouvernement tunisien à respecter les droits de l'Homme et à organiser dans un proche avenir des élections libres et justes qui reflètent la volonté réelle et les aspirations des Tunisiens", selon un communiqué de la Maison Blanche vendredi.
Les Etats-Unis ont été un allié de M. Ben Ali dans sa lutte contre l'islamisme, tout en critiquant son bilan en matière de droits de l'Homme.
"Je condamne et déplore le recours à la violence contre des citoyens qui ont exprimé pacifiquement leur opinion en Tunisie et applaudis le courage et la dignité du peuple tunisien", a fait savoir M. Obama.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé à un "règlement démocratique" de la crise en Tunisie.
Les développements en Tunisie mettent "subitement au centre des préoccupations" les relations politiques entre l'Europe et ses voisins du sud, écrit pour sa part le ministre des Affaires étrangères suédois Carl Bildt samedi sur son blog.
La France, ex-puissance coloniale et alliée du régime tunisien, qui n'a pas souhaité la venue de M. Ben Ali sur son sol, a demandé samedi "l'apaisement et la fin des violences en Tunisie et "des élections libres dans les meilleurs délais".
La chancelière allemande Angela Merkel a, quant à elle, appelé samedi à l'instauration d'"une véritable démocratie" exhortant les nouveaux dirigeants à "aller vers les manifestants, à mettre en place une véritable démocratie", estimant "absolument nécessaire de respecter les droits de l'Homme et de garantir la liberté de la presse et de rassemblement".
L'Union européenne (UE) s'est elle aussi prononcée en faveur d'une solution démocratique "durable".
"Nous voulons exprimer notre soutien aux Tunisiens et notre reconnaissance de leurs aspirations démocratiques auxquelles on devrait répondre d'une manière pacifique", ont déclaré le chef de la diplomatie de l'UE Catherine Ashton et le commissaire européen à l'Elargissement Stefan Fuele dans un communiqué.
Londres a demandé aux autorités tunisiennes de tout mettre en oeuvre pour une issue "pacifique" à la crise. Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a exhorté le pays à s'engager sur la voie d'"élections libres et équitables", avec "l'octroi immédiat de plus grandes libertés en matière politique".
Les Occidentaux et la Ligue arabe ont plaidé samedi pour une transition pacifique en Tunisie après la fuite en Arabie saoudite du président Zine El Abidine Ben Ali, qui fut un de leurs alliés dans la région.M. Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, a quitté la Tunisie après une contestation sans précédent de son régime réprimée dans le sang."Le gouvernement saoudien a accueilli le...