Vers 12H15 GMT (14H15 à Paris), l'euro a grimpé jusqu'à 1,4159 dollar, un niveau plus vu depuis le 26 janvier. Il est ensuite redescendu juste au-dessus de 1,41 dollar, niveau auquel il évoluait avant l'intervention de M. Bernanke.
M. Bernanke a estimé que le risque de déflation était "supérieur à ce qui est souhaitable" alors que le chômage reste un motif d'"inquiétude central".
Ainsi, ces commentaires alimentaient les spéculations sur une remise en marche sous peu de la planche à billet par les autorités américaines, pour soutenir une reprise chancelante.
Le billet vert était ainsi attaqué de toutes parts: il est tombé à parité avec le dollar australien pour la première fois depuis fin 1983, et a atteint 80,88 yens, un nouveau plus bas depuis 15 ans.
De son côté, l'once d'or a également profité d'un affaiblissement du billet vert, qui rend plus attractifs les achats de matières premières libellées en dollars, grimpant jusqu'à 1.385,65 dollars, à courte distance d'un record datant de la veille (1.387,65 dollars).
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