"Nous avons arrêté depuis le mois de juillet tous les transferts vers l'Iran, dans toutes les devises", a affirmé à l'AFP un responsable d'une banque internationale qui a requis l'anonymat.
Un banquier d'un établissement émirati a pour sa part indiqué que les transferts vers Téhéran étaient désormais interdits en dollars et en euros, et qu'ils étaient devenus "très difficiles, voire impossibles, en dirhams".
En outre, a précisé ce banquier, "les transactions des clients iraniens sont désormais surveillées". Certaines transactions, par exemple des virements effectués par des clients iraniens vers des pays asiatiques pour payer des marchandises, sont parfois bloquées, a-t-il expliqué.
Les Emirats arabes unis, important partenaire commercial de l'Iran, avaient assuré le mois dernier respecter les sanctions internationales contre Téhéran, malgré les pertes que cela entraînait pour leur économie.
En vertu des sanctions, la Banque centrale d'Abou Dhabi avait ordonné en juin aux institutions financières du pays de geler 41 comptes bancaires alors que Dubaï a fermé les bureaux de 40 firmes suspectées de violer les sanctions.
Dans sa résolution 1929 adoptée le 9 juin dernier, le Conseil de sécurité des Nations Unies avait décidé une quatrième série de sanctions contre l'Iran, élargissant notamment la liste des banques soumises aux sanctions.
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