Panneau publicitaire apparu en Israël le 25 juin, au lendemain du cessez-le-feu avec l’Iran, appelant à l’élargissement des accords d’Abraham. Photo publiée sur les réseaux sociaux
Sur le papier, l’ambition israélienne d’un « nouveau Moyen-Orient » vise à instaurer, y compris par la force, la stabilité dans une région à feu et à sang depuis bientôt deux ans. En réalité, elle n’a vocation qu’à assurer la sécurité d’Israël, tout en lui garantissant une hégémonie sur ses voisins. Pour Tel-Aviv, la stabilisation de la région passerait par la normalisation avec plusieurs pays arabes, Arabie saoudite en tête, mais aussi Syrie et Liban, sur le modèle des accords d’Abraham signés en 2020 durant le premier mandat de Donald Trump. Ce front israélo-arabe, tant convoité par l’État hébreu, achèverait d’affaiblir l’Iran, déjà fort diminué par l’effondrement de « l’axe de la résistance », puis par la guerre de douze jours qui a décapité son appareil militaire et sécuritaire et ralenti son programme nucléaire. Mais est-il encore...
Sur le papier, l’ambition israélienne d’un « nouveau Moyen-Orient » vise à instaurer, y compris par la force, la stabilité dans une région à feu et à sang depuis bientôt deux ans. En réalité, elle n’a vocation qu’à assurer la sécurité d’Israël, tout en lui garantissant une hégémonie sur ses voisins. Pour Tel-Aviv, la stabilisation de la région passerait par la normalisation avec plusieurs pays arabes, Arabie saoudite en tête, mais aussi Syrie et Liban, sur le modèle des accords d’Abraham signés en 2020 durant le premier mandat de Donald Trump. Ce front israélo-arabe, tant convoité par l’État hébreu, achèverait d’affaiblir l’Iran, déjà fort diminué par l’effondrement de « l’axe de la résistance », puis par la guerre de douze jours qui a décapité son appareil militaire et...
Pas de normalisation sans un état palestinien
09 h 28, le 03 juillet 2025