À Amman, une manifestation contre la proposition du président Donald Trump de déplacer les habitants de la bande de Gaza, le 14 février 2025. Khalil Mazraawi/AFP
C’est un document qui a fait couler beaucoup d’encre. Fin mai, le ministère français de l’Intérieur rendait public un rapport intitulé « Frères musulmans et islamisme politique en France ». Alors que celui-ci pointe une influence réelle mais déclinante de la mouvance, il est présenté par l’exécutif et une partie de la classe politique comme la preuve qu’un « entrisme » frériste menacerait les institutions républicaines et la cohésion sociale. Un discours qui peut surprendre, non seulement parce que le document reconnaît lui-même que le phénomène ne doit pas être surestimé, mais aussi parce que « à domicile », en Égypte et dans le reste du monde arabe, l’organisation et le mouvement des Frères musulmans (FM) semblaient, depuis le coup d’État de 2013 contre le président égyptien Mohamed Morsi, en net recul. Au point que nombre d’analystes...
C’est un document qui a fait couler beaucoup d’encre. Fin mai, le ministère français de l’Intérieur rendait public un rapport intitulé « Frères musulmans et islamisme politique en France ». Alors que celui-ci pointe une influence réelle mais déclinante de la mouvance, il est présenté par l’exécutif et une partie de la classe politique comme la preuve qu’un « entrisme » frériste menacerait les institutions républicaines et la cohésion sociale. Un discours qui peut surprendre, non seulement parce que le document reconnaît lui-même que le phénomène ne doit pas être surestimé, mais aussi parce que « à domicile », en Égypte et dans le reste du monde arabe, l’organisation et le mouvement des Frères musulmans (FM) semblaient, depuis le coup d’État de 2013 contre le président égyptien Mohamed Morsi,...
Très étrange qu’on ne parle pas de la Turquie, dont le président Erdogan est un sponsor notoire de la frérie. Claudio M.
00 h 21, le 10 juin 2025