L’entrée du campus de Mazzé à l’université de Damas, le 18 mai 2025. Photo Clara Hage
Dans la cité universitaire de Mazzé, Qais* attend sous un soleil de plomb que commence sa leçon pratique de médecine. Au milieu du campus, des ouvriers s’activent sur un chantier. Une mosquée est en construction en face d’un socle vide où trônait il y a quelques mois encore la statue de Hafez el-Assad. Les étudiants l’ont déboulonnée dès le premier jour de la chute du régime, le 8 décembre dernier. Sous l’ancien président, Mazzé, une des antennes de l’université de Damas, ne comptait qu’une petite salle de prière. Située près des toilettes, des odeurs putrides emplissaient la pièce. Les quelques étudiants qui la fréquentaient étaient systématiquement surveillés par les moukhabarat : derrière la vitrine laïque insidieusement façonnée par l’ancien régime au sein des universités, le clan Assad craignait en réalité que des mouvements...
Dans la cité universitaire de Mazzé, Qais* attend sous un soleil de plomb que commence sa leçon pratique de médecine. Au milieu du campus, des ouvriers s’activent sur un chantier. Une mosquée est en construction en face d’un socle vide où trônait il y a quelques mois encore la statue de Hafez el-Assad. Les étudiants l’ont déboulonnée dès le premier jour de la chute du régime, le 8 décembre dernier. Sous l’ancien président, Mazzé, une des antennes de l’université de Damas, ne comptait qu’une petite salle de prière. Située près des toilettes, des odeurs putrides emplissaient la pièce. Les quelques étudiants qui la fréquentaient étaient systématiquement surveillés par les moukhabarat : derrière la vitrine laïque insidieusement façonnée par l’ancien régime au sein des universités, le clan Assad...