À l'inauguration de l'exposition « Détenus et disparus », dimanche 18 mai 2025 au musée national de Damas. Photo Gabriel Blondel
« Les morts ne sont vraiment morts que lorsque les vivants les ont oubliés », affirme d’emblée Sana Yazigi pour introduire le vernissage de l’exposition Détenus et disparus, dimanche 18 mai au musée national de Damas. Dans les jardins du majestueux bâtiment sculpté en pierre, qui a rouvert ses portes un mois après la chute du régime de Bachar el-Assad le 8 décembre, la directrice de « Mémoire créative de la révolution syrienne », l’association à l’initiative de cette exposition, mesure l’ampleur du chemin parcouru. « Cette exposition est une victoire pour les vivants, et un début de justice rendue aux milliers de disparus. La Syrie peut désormais montrer leur visage, après toute l’oppression et les mensonges du régime déchu », ajoute-t-elle, avant d’initier une minute de silence à la mémoire des quelque 136 000 disparus recensés par le...
« Les morts ne sont vraiment morts que lorsque les vivants les ont oubliés », affirme d’emblée Sana Yazigi pour introduire le vernissage de l’exposition Détenus et disparus, dimanche 18 mai au musée national de Damas. Dans les jardins du majestueux bâtiment sculpté en pierre, qui a rouvert ses portes un mois après la chute du régime de Bachar el-Assad le 8 décembre, la directrice de « Mémoire créative de la révolution syrienne », l’association à l’initiative de cette exposition, mesure l’ampleur du chemin parcouru. « Cette exposition est une victoire pour les vivants, et un début de justice rendue aux milliers de disparus. La Syrie peut désormais montrer leur visage, après toute l’oppression et les mensonges du régime déchu », ajoute-t-elle, avant d’initier une minute de silence à la mémoire des...
On n’arrive pas à lire la fin de l’article sur l’application
17 h 15, le 20 mai 2025