Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a écrit mardi sur son compte X que « les informations dont dispose l’armée israélienne » indiquent que le soldat libanais tué lundi, ainsi que les trois autres blessés dans la vallée de Aaziyé (Tyr), au Liban-Sud, ont été victimes d'une « explosion de munitions appartenant au Hezbollah ».

Il a partagé deux captures d’écran d’articles publiés par le journal al-Akhbar et la chaîne al-Mayadeen, qui avaient affirmé à tort, selon lui, que le soldat libanais avait été tué par des munitions laissées par l’armée israélienne.

« Le Hezbollah continue de mettre en danger la sécurité du peuple libanais, sapant la stabilité du Liban et de ses institutions », a accusé le porte-parole de l’armée israélienne.

L’armée libanaise, de son côté, avait rapporté l’incident en évoquant simplement l’explosion d’un « engin suspect » lors d’un « relevé technique ».

Le soldat décédé est l'adjudant-chef Fadi el-Jassem. Les trois blessés au sein de la troupe sont quant à eux le lieutenant Rabih Hassan, le caporal Hussein el-Cheikh et l’adjudant-chef Hussein Ataya.

Le président de la République Joseph Aoun a commenté cet incident, estimant qu'une « fois de plus, l'armée paye du sang de ses fils le prix de l'imposition de l'autorité de l'État sur le Sud et de l'instauration de la stabilité dans cette région, à travers l'application de la résolution 1701 ».

Les funérailles du soldat libanais Fadi el-Jassem ont eu lieu mardi, après le transfert de sa dépouille de l’hôpital Salam, à Kobeyat, vers sa localité d’origine, Kalkha, dans la région de Wadi Khaled. Il a été décoré à titre posthume en hommage à son engagement.