Le compte à rebours s’approche de la zone rouge. Les réserves de la Banque centrale de Syrie, le poumon économique du pays, se seront bientôt dissipées. En s'emparant des points stratégiques de Damas après la chute de Bachar el-Assad, le 8 décembre dernier, les rebelles syriens ont découvert des caisses réduites à peau de chagrin – alors que le coût de la reconstruction du pays se situe entre 250 et 400 milliards de dollars. Si, durant quatre mois, le nouveau gouvernement a œuvré en faveur de la levée des sanctions occidentales dans l'objectif de permettre un afflux de financement assez important pour relancer l'économie, l'espoir se tarit de jour en jour. Tammy Bruce, la porte-parole du département d'État américain, a de nouveau affirmé le 22 mars dernier, lors d'une conférence de presse, que les États-Unis...