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L’actu en vidéo - ENQUETE VIDEO

Drogue, armes, tunnels, propagande : notre enquête sur les traces du Hezbollah en Syrie


« Tout cela se passe sur le territoire du Hezbollah. » Cette phrase, lâchée par un ancien soldat du régime Assad, ne parle pas du Liban, mais de certaines régions en Syrie. Et par « tout cela », celui qui était basé dans ces zones sous contrôle du groupe chiite pendant sept ans fait surtout référence à deux choses : la contrebande et les activités militaires.

Depuis plus de dix ans, le Hezbollah ne s’est pas contenté d’asseoir son influence dans son bastion natal, au Liban. Il l’a étendue dans toute la région, épaulé par son parrain situé à 1 300 kilomètres de lui, l’Iran. Ce, grâce à un réseau d’alliés tissé sur les deux pays qui les sépare : l’Irak et la Syrie.

À la faveur de la chute de Bachar el-Assad, le 8 décembre 2024, c’est sur ce dernier territoire que nous avons pu enfin nous rendre, après des années de blocus journalistique, pour découvrir un empire que le Hezbollah a tenté de cacher pendant des années. Un empire bâti sur l’autel du soulèvement pacifique de 2011, écrasé par une répression violente puis une guerre civile. Un empire qui n’a cessé de s’étendre, jusqu’à son effondrement soudain fin 2024.

Officiellement, le Hezbollah s’y est déployé pour soutenir son allié syrien face à la propagation des groupes islamistes sur le territoire. Officieusement, la Syrie était aussi un territoire-clé pour faire passer les armes de la milice et soutenir l’Iran dans la propagation de sa vision politique dans la région. « Tout cela » aux côtés des groupes de « l’axe de la résistance ».

C’est cet empire que nous documentons aujourd’hui. Pendant une semaine, nous avons enquêté sur le terrain, dans des dizaines de localités situées entre la frontière libanaise et la région d’Alep. Une semaine au cours de laquelle nous avons pu visiter des bases militaires, explorer des tunnels et des villages dédiés à la production de drogue, découvrir des centres de propagande désertés... Une semaine d’observation, suivie de semaines d’analyse, notamment pour décrypter les centaines de documents que nous avons pu obtenir.

Dans cette nouvelle vidéo, nous vous montrons tout.

« Tout cela se passe sur le territoire du Hezbollah. » Cette phrase, lâchée par un ancien soldat du régime Assad, ne parle pas du Liban, mais de certaines régions en Syrie. Et par « tout cela », celui qui était basé dans ces zones sous contrôle du groupe chiite pendant sept ans fait surtout référence à deux choses : la contrebande et les activités militaires.Depuis plus de dix ans, le Hezbollah ne s’est pas contenté d’asseoir son influence dans son bastion natal, au Liban. Il l’a étendue dans toute la région, épaulé par son parrain situé à 1 300 kilomètres de lui, l’Iran. Ce, grâce à un réseau d’alliés tissé sur les deux pays qui les sépare : l’Irak et la Syrie. À la faveur de la chute de Bachar el-Assad, le 8 décembre 2024, c’est sur ce dernier territoire que nous avons pu enfin nous rendre,...
commentaires (3)

Bravo pour ce travail !

K1000

00 h 14, le 11 avril 2025

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Commentaires (3)

  • Bravo pour ce travail !

    K1000

    00 h 14, le 11 avril 2025

  • Excellent travail journalistique , a diffuser sans modération !

    KHL V.

    09 h 46, le 09 avril 2025

  • Excellent reportage à diffuser sans modération auprès des fanatiques partisans de ce parti vendu qui continuent à croire que leur sacrifice était destiné à améliorer leur train de vie. Ce parti a toujours entretenu le flou en prêchant la dignité alors qu’il n’a fait qu’humilier cette communauté pour ses propres intérêts. Rien n’est haram à leurs yeux, trafic de drogues, assassinats et destructions, mais seulement une mèche qui dépasse un foulard mal porté par une femme

    Sissi zayyat

    12 h 05, le 07 avril 2025

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