La guerre comme horizon indépassable. Depuis le 18 mars et la reprise des opérations intensives de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, l’État hébreu ne semble désormais envisager autre chose que la réoccupation de l’enclave et le déplacement forcé de ses habitants, les condamnant en attendant à revivre les pires heures de la guerre alors que le gouvernement Netanyahu bloque toujours l’entrée de l’aide humanitaire. Depuis cette date, plus de 1 000 Palestiniens ont été tués, alourdissant le bilan humain à 50 000 âmes en 18 mois de guerre. Mais le Premier ministre israélien persiste et signe : la politique de la « pression maximale » porte ses fruits. « D’une part elle mine les capacités militaires et gouvernementales du Hamas et, d’autre part elle crée les conditions pour la libération de nos otages. C’est précisément ce que nous...