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Société - Reportage

Malgré le risque israélien et les difficultés du secteur, des pêcheurs de Tyr tentent de reprendre la mer

En l’absence d’un soutien étatique, des habitants aisés et des expatriés se chargent d’aider les quelque 400 familles de la communauté de la cité antique du Liban-Sud.

Malgré le risque israélien et les difficultés du secteur, des pêcheurs de Tyr tentent de reprendre la mer

Le port de Tyr où accoste la flotte de pêche artisanale entre deux sorties en mer, le 6 mars 2025. Nicholas Frakes/L'Orient Today

Personne ne semble y prêter attention, mais le bourdonnement du drone de surveillance israélien est constant dans le ciel de Tyr en cette matinée déjà printanière de mars. Un jeune homme prépare des appâts et dispose soigneusement les hameçons garnis dans un panier, sous le regard de deux pêcheurs chevronnés et d’une statue de la Vierge Marie.Parmi les résidents de cette ville côtière du Liban-Sud, beaucoup de ceux qui sont restés pendant la récente guerre entre le Hezbollah et Israël étaient des pêcheurs. L’État hébreu leur avait interdit d’entrer dans l’eau à moins de 50 kilomètres de la frontière, soit juste au sud de Saïda. Ils s’étaient alors rabattus sur la pêche à la dynamite sur les bancs de poissons qui s’approchaient des quais ou jetaient leurs filets depuis la jetée. Lire aussi Les pêcheurs du Liban-Sud cherchent leurs...
Personne ne semble y prêter attention, mais le bourdonnement du drone de surveillance israélien est constant dans le ciel de Tyr en cette matinée déjà printanière de mars. Un jeune homme prépare des appâts et dispose soigneusement les hameçons garnis dans un panier, sous le regard de deux pêcheurs chevronnés et d’une statue de la Vierge Marie.Parmi les résidents de cette ville côtière du Liban-Sud, beaucoup de ceux qui sont restés pendant la récente guerre entre le Hezbollah et Israël étaient des pêcheurs. L’État hébreu leur avait interdit d’entrer dans l’eau à moins de 50 kilomètres de la frontière, soit juste au sud de Saïda. Ils s’étaient alors rabattus sur la pêche à la dynamite sur les bancs de poissons qui s’approchaient des quais ou jetaient leurs filets depuis la jetée. Lire aussi Les...
commentaires (3)

Il faudrait surtout que les aides aillent au bon endroit et au bonnes personnes !

KHL V.

10 h 48, le 24 mars 2025

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Commentaires (3)

  • Il faudrait surtout que les aides aillent au bon endroit et au bonnes personnes !

    KHL V.

    10 h 48, le 24 mars 2025

  • I love them...they need help,direct help.

    Marie Claude

    10 h 00, le 22 mars 2025

  • Entre gagner sa vie et l’environnement ! Bien sûr ce n’est pas du tout facile pour nos pêcheurs libanais cette très difficile situation actuelle. Entre le menace permanent israélien et faire face à leur responsabilité de pères de famille. Mais pour leur avenir professionnel et la protection de la faune aquatique, ils devront renoncer à la dynamite comme moyen de pêche. Il faut l’intervention de l’État. Pour les aider et leur expliquer le danger de la pêche aux dynamite

    Elias

    10 h 00, le 22 mars 2025

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