Pour les uns, elle présente de grandes avancées. Pour les autres, elle relève du désastre. Et pour d’autres encore, elle cultive tellement le flou qu’il est impossible d’en conclure pour l’heure quoi que ce soit. Jeudi 13 mars, le président syrien par intérim Ahmad el-Chareh a signé une déclaration constitutionnelle provisoire – inspirée par la Constitution syrienne de 1950 – qui doit entrer en vigueur pour une période transitoire de cinq ans, trois mois après l’offensive éclair menée par une coalition de groupes rebelles dirigée par ses forces (Hay’at Tahrir el-Cham) qui a conduit à la chute du régime de Bachar el-Assad le 8 décembre dernier.En signant le document, l’homme fort de Damas a exprimé l'espoir que cette étape marquerait l’amorce « d'une nouvelle histoire pour la Syrie, où nous remplacerons l'oppression par la justice ». Le...