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Moyen-Orient - Reportage

Homs, thermomètre de la transition syrienne

Alaouites et sunnites y ont été bercés à la haine pendant les heures sombres du régime Assad. Sa chute laisse un vide où la vengeance risque de l’emporter sur la justice transitionnelle.

Homs, thermomètre de la transition syrienne

Illustration Jaimee Haddad

Il est 21h30 ce samedi 8 mars à Akrama, quartier alaouite du sud de Homs, quand un message interrompt la conversation entre Mohammad* et son ami Ali*. Entre deux bouffées de cigarettes, ils tapotent avec véhémence sur leur téléphone. Le portable de Latifa*, la mère de Mohammad, sonne à son tour. « Ils disent aux gens de la rue Hadara de sortir de chez eux », dit-elle paniquée. La montée d’angoisse de la famille alaouite démarre. Les infos tombent en rafales, se précisent, puis se distordent : « Des gens de Bab Amr demandent aux alaouites de la rue Hadara de se cloîtrer chez eux », corrige à présent Mohammad. Une demi-heure plus tard, ils découvrent qu’il ne s’agit que d’une des innombrables rumeurs intoxiquant les réseaux sociaux syriens, cette matière gélatineuse recouvrant parfois quelques bribes de faits réels. « Voilà à quoi...
Il est 21h30 ce samedi 8 mars à Akrama, quartier alaouite du sud de Homs, quand un message interrompt la conversation entre Mohammad* et son ami Ali*. Entre deux bouffées de cigarettes, ils tapotent avec véhémence sur leur téléphone. Le portable de Latifa*, la mère de Mohammad, sonne à son tour. « Ils disent aux gens de la rue Hadara de sortir de chez eux », dit-elle paniquée. La montée d’angoisse de la famille alaouite démarre. Les infos tombent en rafales, se précisent, puis se distordent : « Des gens de Bab Amr demandent aux alaouites de la rue Hadara de se cloîtrer chez eux », corrige à présent Mohammad. Une demi-heure plus tard, ils découvrent qu’il ne s’agit que d’une des innombrables rumeurs intoxiquant les réseaux sociaux syriens, cette matière gélatineuse recouvrant parfois quelques bribes de faits...
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