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Chute du régime Assad : notre dossier spécial - Reportage

Dans la Békaa, la peur des réfugiés syriens pro-Assad face à l’inversion de l’histoire

Pris en main par le Hezbollah ou par des associations iraniennes et irakiennes, des dizaines de milliers de Syriens ayant fui après la chute du régime auraient trouvé refuge à Baalbeck et Nabi Chit.

Dans la Békaa, la peur des réfugiés syriens pro-Assad face à l’inversion de l’histoire

Le sanctuaire Sayyida Khawla à Baalbeck, le 23 janvier. Photo Emmanuel Haddad

Ce jeudi 23 janvier, à Baalbeck, des centaines de Syriens tuent leur ennui en faisant les cent pas ou en discutant assis sur le parvis marbré de Sayyida Khawla, le mausolée de la fille de l’imam Hussein. Sous son minaret doré et ses arches bleues recouvertes de céramiques à l’influence persane, ce ne sont pas des pèlerins religieux qui déambulent, mais des réfugiés au regard fuyant. Parmi eux, certains ont peut-être porté les armes au sein de l’armée ou des milices prorégime contre les rebelles islamistes de Hay’at Tahrir el-Cham (HTC) aujourd’hui au pouvoir. D’autres auront soutenu moralement ou matériellement la dictature de Bachar el-Assad. Tous ont en tout cas probablement nié, par crainte ou intérêt, les innombrables atrocités commises par son armée et ses services de renseignements depuis la révolution de 2011. Alors, après la...
Ce jeudi 23 janvier, à Baalbeck, des centaines de Syriens tuent leur ennui en faisant les cent pas ou en discutant assis sur le parvis marbré de Sayyida Khawla, le mausolée de la fille de l’imam Hussein. Sous son minaret doré et ses arches bleues recouvertes de céramiques à l’influence persane, ce ne sont pas des pèlerins religieux qui déambulent, mais des réfugiés au regard fuyant. Parmi eux, certains ont peut-être porté les armes au sein de l’armée ou des milices prorégime contre les rebelles islamistes de Hay’at Tahrir el-Cham (HTC) aujourd’hui au pouvoir. D’autres auront soutenu moralement ou matériellement la dictature de Bachar el-Assad. Tous ont en tout cas probablement nié, par crainte ou intérêt, les innombrables atrocités commises par son armée et ses services de renseignements depuis la...
commentaires (2)

À vrai dire, les Libanais ne savent plus où donner de la tête. Tantôt ils ont à subir les Syriens qui ont fui le régime de Bashar Assad et tantôt les pro-Assad terrorisés par l’islamiste radical en costume et cravate.

Hitti arlette

18 h 20, le 03 février 2025

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Commentaires (2)

  • À vrai dire, les Libanais ne savent plus où donner de la tête. Tantôt ils ont à subir les Syriens qui ont fui le régime de Bashar Assad et tantôt les pro-Assad terrorisés par l’islamiste radical en costume et cravate.

    Hitti arlette

    18 h 20, le 03 février 2025

  • Qui sème le vent récolte la tempête, Les Chiites Libanais doivent faire gaffe, en suivant aveuglement les intérêts du régime de Téhéran et en ayant cette attitude agressive et hautaine ils se sont fait des ennemis du Sud au Nord en passant par l’intérieur et les cotes, Ils feraient mieux de rentrer dans le giron de l’état au lieu de risquer fort bien de payer les pots cassés.

    Liban Libre

    17 h 06, le 03 février 2025

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