Imposants, ils se tiennent devant le poste de police de Daraya, kalachnikov en vue, cagoule pour certains, à attendre l’arrivée de l’un de leurs chefs. Il y a huit ans, ces combattants de l’Armée syrienne libre sont partis dans des cars affrétés par le régime déchu de Bachar el-Assad après trois années à subir un siège total des forces loyalistes émaillé de bombardements incessants, direction Idleb, au terme d’un accord négocié par l’intermédiaire de la Russie. Ils avaient le ventre creux, les mines défaites et la crainte de devoir dire adieu à la ville pour laquelle ils avaient tout sacrifié. Autour d’eux, aujourd'hui, des décombres, partout. C’est une cité fantôme qu’ils ont libérée le 8 décembre, un cadavre de ville, dont il ne reste bien souvent que les os. Mais c’est leur port d’attache et ils se devaient d’y retourner.« Une Syrie...
Imposants, ils se tiennent devant le poste de police de Daraya, kalachnikov en vue, cagoule pour certains, à attendre l’arrivée de l’un de leurs chefs. Il y a huit ans, ces combattants de l’Armée syrienne libre sont partis dans des cars affrétés par le régime déchu de Bachar el-Assad après trois années à subir un siège total des forces loyalistes émaillé de bombardements incessants, direction Idleb, au terme d’un accord négocié par l’intermédiaire de la Russie. Ils avaient le ventre creux, les mines défaites et la crainte de devoir dire adieu à la ville pour laquelle ils avaient tout sacrifié. Autour d’eux, aujourd'hui, des décombres, partout. C’est une cité fantôme qu’ils ont libérée le 8 décembre, un cadavre de ville, dont il ne reste bien souvent que les os. Mais c’est leur port d’attache...
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