Quatre personnes ont été tuées mercredi, dont le gendre du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, dans un raid israélien visant pour le deuxième jour consécutif le quartier de Mazzé à Damas, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
« Un raid israélien a visé un appartement d'un immeuble résidentiel du quartier de Mazzé, fréquenté par des dirigeants du Hezbollah libanais et des Gardiens de la révolution iraniens », faisant quatre morts : le gendre de Hassan Nasrallah, Hassan Jaafar al-Qasir, une jeune femme, un membre du Hezbollah et une personne non identifiée, a déclaré l'ONG.
Une source proche du Hezbollah a précisé à l'AFP que Hassan Jaafar al-Qasir était le frère de Jaafar al-Qasir, responsable du transfert d'armes de l'Iran vers le Liban, qu'Israël a annoncé avoir tué mardi dans une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth.
Une source militaire syrienne, citée par par l'agence de presse officielle syrienne Sana a déclaré que « l'ennemi israélien a mené une attaque aérienne... ciblant un immeuble résidentiel dans le quartier de Mazzé à Damas ».
« Trois civils ont été tués et trois autres blessés », a indiqué l'agence, qui a également rapporté des « dégâts matériels causés aux propriétés privées entourant les lieux ».
Le bâtiment visé est situé à environ 500 mètres du lieu d'un raid qui a notamment visé mardi à l'aube deux minibus transportant des passagers, tuant six personnes : trois civils, dont une journaliste, et trois combattants des factions pro-iraniennes, dont un membre du Hezbollah.
Le quartier huppé de Mazzé abrite des missions diplomatiques et des bureaux de l'ONU.
Depuis que la guerre civile a éclaté en 2011 en Syrie, Israël a conduit des centaines de raids sur le pays visant l'armée syrienne et les groupes pro-iraniens, notamment le Hezbollah, déployés en soutien aux forces gouvernementales.
Les autorités israéliennes commentent rarement ces frappes mais affirment qu'elles ne permettraient pas à l'Iran, ennemi juré d'Israël, d'étendre sa présence en Syrie.
Les frappes ont augmenté ces derniers jours, notamment à la frontière entre le Liban et la Syrie, où des dizaines de milliers de personnes fuyant les bombardements israéliens au Liban sont passées en Syrie.
Les plus commentés
Washington met le Liban face à une seule alternative : la reddition du Hezbollah ou l’invasion terrestre
Frangié : Berry continue de soutenir ma candidature
Naïm Kassem : Priorité au cessez-le-feu, le reste n'est qu'un détail