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Société - Guerre au Liban

« J’ai vu des choses que je n’oublierai jamais » : des secouristes témoignent après une semaine cauchemardesque au Liban

En une dizaine de jours, ces volontaires ont dû porter secours à des milliers de blessés, extraire des corps des décombres ou lutter contre des incendies, alors que la guerre s’intensifie.
«  J’ai vu des choses que je n’oublierai jamais » : des secouristes témoignent après une semaine cauchemardesque au Liban

Des volontaires de la Croix-Rouge libanaise dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 septembre 2024, au lendemain d’une frappe israélienne contre un bâtiment résidentiel qui a fait 52 tués et des dizaines de blessés. Mohammad Yassine/L’Orient-Le Jour

Le chaos dans les rues. Un ballet incessant d’ambulances. Des motos qui zigzaguent en transportant des blessés qui s’accrochent au conducteur, leurs jambes et leurs bras ballants, à peine conscients. Du sang qui dégouline sur la chaussée... Tout a commencé le 17 septembre par un appel téléphonique à son numéro personnel. « À une centaine de mètres de nous, la main de quelqu’un a explosé. Notre ambulance s’est précipitée sur les lieux, raconte Ghassan Zheim, chef du centre de la Défense civile de Ghobeyri,  dans la banlieue sud de Beyrouth. Trente secondes plus tard, j’ai reçu un autre appel. Puis un troisième. »Voilà comment ces secouristes ont réagi aux explosions de milliers de bipeurs utilisés par le Hezbollah, il y a une dizaine de jours à travers le Liban. Les 17 et 18 septembre, deux opérations largement attribuées au Mossad,...
Le chaos dans les rues. Un ballet incessant d’ambulances. Des motos qui zigzaguent en transportant des blessés qui s’accrochent au conducteur, leurs jambes et leurs bras ballants, à peine conscients. Du sang qui dégouline sur la chaussée... Tout a commencé le 17 septembre par un appel téléphonique à son numéro personnel. « À une centaine de mètres de nous, la main de quelqu’un a explosé. Notre ambulance s’est précipitée sur les lieux, raconte Ghassan Zheim, chef du centre de la Défense civile de Ghobeyri,  dans la banlieue sud de Beyrouth. Trente secondes plus tard, j’ai reçu un autre appel. Puis un troisième. »Voilà comment ces secouristes ont réagi aux explosions de milliers de bipeurs utilisés par le Hezbollah, il y a une dizaine de jours à travers le Liban. Les 17 et 18 septembre, deux...
commentaires (2)

Le Hezbollah sait pertinemment qu’il ne peut rien faire contre Israël. Son parrain ne pourra être d’aucune aide que lei fournir des drones et des missiles. La seule alternative est une paix et une reconnaissance de la Palestine pour affaiblir NETTANYAHU et l’extirper de son piédestal. Le retour sans conditions de tous les otages sera très bien vu par l’Europe et les USA. Et quand aux prisonniers palestiniens, l’ONU saura les libérer sans aucun veto. Les juifs anti NETTANYAHU ont de quoi obliger l’état d’israël à les libérer. J’espère de tout cœur que Hassan Nasrallah soit vivant .

Mohamed Melhem

12 h 26, le 28 septembre 2024

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Commentaires (2)

  • Le Hezbollah sait pertinemment qu’il ne peut rien faire contre Israël. Son parrain ne pourra être d’aucune aide que lei fournir des drones et des missiles. La seule alternative est une paix et une reconnaissance de la Palestine pour affaiblir NETTANYAHU et l’extirper de son piédestal. Le retour sans conditions de tous les otages sera très bien vu par l’Europe et les USA. Et quand aux prisonniers palestiniens, l’ONU saura les libérer sans aucun veto. Les juifs anti NETTANYAHU ont de quoi obliger l’état d’israël à les libérer. J’espère de tout cœur que Hassan Nasrallah soit vivant .

    Mohamed Melhem

    12 h 26, le 28 septembre 2024

  • Ces témoignages attristant et qui déchirent le cœur vont de paire avec tous conflits armés. Donc rien d'anormal à ce niveau. MAIS LE PLUS REVOLTANT EST QUE LE LIBAN N'A AUCUNE RAISON D'ETRE EN GUERRE CONTRE ISRAEL.

    Charles Sebbag

    14 h 55, le 27 septembre 2024

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