Lifestyle - Reportage
« Vous reprendrez bien un peu de silicone avant la guerre ? »
Dans les quartiers aisés de Beyrouth, les cliniques de médecine esthétique ne désemplissent pas. De par la fidélité de la diaspora désorientée ou des aficionadas panarabes venues se refaire une beauté à moindre prix, le marché de l’éternelle jeunesse ne connaît nullement la crise.
OLJ / Par Karl RICHA, le 09 août 2024 à 00h00
""…recommandé par une micro-influenceuse…"". Vous savez quoi ? Les micro-influenceuses, ont un avis tranché sur la période que traverse le Liban en guerre. Que prouve la banalité d’un tel narratif ? La normalité en temps de guerre, une guerre que je ne souhaite à personne. Ces narratifs montrent une chose, non pas la banalité du mal, mais que la guerre est un divertissement pour les Libanais qui se débrouillent et assument leur mode de vie et que leur liberté n’est pas entravé par l’échanges de roquettes et de drones.""Avant la guerre"", ha ha, comme elle se fait bienattendre cette guerre…
16 h 50, le 11 août 2024